Armoiries
de Puurs (Région flamande, Belgique)
Il
dit : « Avant que le coq deux fois n'ait chanté,
Tu
me renieras trois fois. » parlant de Saint-Pierre
Qui
en fut, à ce que l'on dit, fort tourmenté.
Jésus
lui pardonna, sans lui jeter la pierre. *
Nul
ne sait ce que devint le gallinacé,
Sinon,
probablement, qu'il finit à la broche.
A-t-il
appartenu à une espèce racée
Dont
la basse-cour se trouvait du Temple très proche ?
Nul
ne s'en soucia ; l'affaire tomba dans l'oubli,
Jusqu'au
jour où d'un cloître peu connu, les moines,
Qui
n'étaient guère à mener un train de chanoines
Se
dirent que l'animal doit être anobli
Car
se voulant honorer la mémoire du coq
Que
très rarement le catéchisme évoque.
*
Évangile selon Marc, 14 : 72
Le bestiaire de la Bible : le coq, une voix qui perce l’obscurité
Lire
aussi
Moralité :
plus d'un politique, ce disant,
Est
à cet égard disciple de Simon Pierre ;
Car
combien sont passés de l'état d'opposant
À
celui de godillot, voire de serpillière ?
En
ce domaine, le reniement est fort courant
Et
rares ceux qui se sentent liés à leurs promesses.
Celui-là,
qui d'une valeur se porta garant,
Galvanisant
le crédule à coup de grand-messes,
Composant,
le temps d'atteindre son objectif,
S'est
retrouvé bientôt à faire tout le contraire,
Ne
voyant plus dans l'étable que vaches à traire.
Celui-ci,
dont on aima le verbe combatif,
Pointant
le Palatin depuis le Capitole,
Replia
son index quand sonnèrent les pistoles.
Marc
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