Blason de Void-Vacon (Département de la Meuse, Lorraine)
De gueules, à trois cailloux d'argent.
Il est un Jour qui en vaut mille et plus encor,
Ce fou, c'est ici que nous l'avons rencontré
La poussière enveloppait son maigre corps
Voûté sous le poids dense des longues années.
Émue par son regard hagard et affamé,
Nous l'avons compagné durant une nuit entière
Et un jour, son silence m'était familier.
Je sus avoir à un ermite, affaire.
Maître Coq, vous savez, poignant est le secret
Du silence, qui se veut être éloquence,
Lors que le fou avive notre perplexité.
C'est en Son Cœur ardent que j'ai pu entendre
En La Profondeur cette intense présence.
Trois cailloux en sa bouche étaient à nous apprendre :
Prégnant Silence
Écoute-le, il n’est pas muet
Il est un doux murmure audible au creux du cœur
Il est une parole qui en vaut mille
Il est une perle suintée depuis l’Éternité
Il est un suave chant en une langue oubliée
Il est aussi nuances de Lumière qui laissent hébété
Il est Beauté qu’une larme fait ruisseler
Il est lèvres scellées qui ne sauraient raconter
Il est l’Émotion parvenue à son Apogée
Il est folie, aussi, qui étreint depuis L’Éternité
Qu’est-il encore, une seconde Lumineuse
Orchestration des étoiles et de L’Astre Fidèle
Puissante gravitation en ce centre fusionné
Ondes béatifiques en cet équateur Céleste
Irrigué des flux amoureux du Soleil et de La Lune
Palpitations des ailes de L’Esprit devenu Scribe
Savantes Lectures en ces feuillets du Livre-Mère
Ruissellement Élogieux au son d’une Lyre ?
Silence en cet espace devenu tous les mondes possibles
Évanescence quand l’illusion s’éteint, laissant place à l’Indicible
Ce monde est fragile et tremble devant les lourdeurs inutiles
Les cimes sont la fleur Immaculée, l’éclosion délicate
Un Souffle Amoureux bu à la Coupe Encensée
Citadelle imprenable où Seul Un, a accès.
Océan sans rivage
De gueules, à trois cailloux d'argent.
Il est un Jour qui en vaut mille et plus encor,
Ce fou, c'est ici que nous l'avons rencontré
La poussière enveloppait son maigre corps
Voûté sous le poids dense des longues années.
Émue par son regard hagard et affamé,
Nous l'avons compagné durant une nuit entière
Et un jour, son silence m'était familier.
Je sus avoir à un ermite, affaire.
Maître Coq, vous savez, poignant est le secret
Du silence, qui se veut être éloquence,
Lors que le fou avive notre perplexité.
C'est en Son Cœur ardent que j'ai pu entendre
En La Profondeur cette intense présence.
Trois cailloux en sa bouche étaient à nous apprendre :
Prégnant Silence
Écoute-le, il n’est pas muet
Il est un doux murmure audible au creux du cœur
Il est une parole qui en vaut mille
Il est une perle suintée depuis l’Éternité
Il est un suave chant en une langue oubliée
Il est aussi nuances de Lumière qui laissent hébété
Il est Beauté qu’une larme fait ruisseler
Il est lèvres scellées qui ne sauraient raconter
Il est l’Émotion parvenue à son Apogée
Il est folie, aussi, qui étreint depuis L’Éternité
Qu’est-il encore, une seconde Lumineuse
Orchestration des étoiles et de L’Astre Fidèle
Puissante gravitation en ce centre fusionné
Ondes béatifiques en cet équateur Céleste
Irrigué des flux amoureux du Soleil et de La Lune
Palpitations des ailes de L’Esprit devenu Scribe
Savantes Lectures en ces feuillets du Livre-Mère
Ruissellement Élogieux au son d’une Lyre ?
Silence en cet espace devenu tous les mondes possibles
Évanescence quand l’illusion s’éteint, laissant place à l’Indicible
Ce monde est fragile et tremble devant les lourdeurs inutiles
Les cimes sont la fleur Immaculée, l’éclosion délicate
Un Souffle Amoureux bu à la Coupe Encensée
Citadelle imprenable où Seul Un, a accès.
Océan sans rivage
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Non seulement ce n’est que dans et par le silence que cette communication [avec le Principe suprême, qui est désigné ici comme le « Grand Mystère »] peut être obtenue, parce que le « Grand Mystère » est au delà de toute forme et de toute expression, mais le silence lui-même « est le Grand Mystère » ; comment faut-il entendre au juste cette affirmation ? D’abord, on peut rappeler à ce propos que le véritable « mystère » est essentiellement et exclusivement l’inexprimable, qui ne peut évidemment être représenté que par le silence ; mais, de plus, le « Grand Mystère » étant le non-manifesté, le silence lui-même, qui est proprement un état de non-manifestation, est par là comme une participation ou une conformité à la nature du Principe suprême. D’autre part, le silence, rapporté au Principe, est, pourrait-on dire, le Verbe non proféré ; c’est pourquoi « le silence sacré est la voix du Grand Esprit », en tant que celui-ci est identifié au principe même; et cette voix, qui correspond à la modalité principielle du son que la tradition hindoue désigne comme parâ ou non-manifestée, est la réponse à l’appel de l’être en adoration : appel et réponse également silencieux, étant une aspiration et une illumination purement intérieures l’une et l’autre.
René Guénon, Silence et solitude
Ô... est-il Silence plus éloquent? Certes, dans Ce Tourbillon d'Amour Tu m'as emporté! Ô mon Roi, vois Tes Amoureux!
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