Moi, que l'on a connu disert, voire volubile,
Ayant toujours prisé les bonnes conversations
En noble compagnie, loin des propos futiles
Et des pensées monolithes sans nuanciation,
J'étonne par mon mutisme tout mon entourage.
L'on ne sait que dire et l'on craint que mon esprit
Divaguant n'ait perdu le sens de l'amarrage
Ou qu'il se soit de quelque chimère fort épris.
Ha ha ha ! Le monde ne sait que faire du silence
En ces temps où le vide aime à s'emplir de rien,
Lors que les âmes se dissolvent dans l'indolence.
Un jour, Gente Poule me conta l'étrange histoire
D'un fou n'ayant que Dieu pour seul et unique bien
Et que trois cailloux gardèrent du verbe babillard. *
Marc
* Peut-être que Gente Poule, si le temps le lui
Permet, nous contera-t-elle un jour cette histoire ?
L'on saura que mon mutisme n'est point fortuit,
Pas davantage qu'à la raison attentatoire.
Marc
* Peut-être que Gente Poule, si le temps le lui
Permet, nous contera-t-elle un jour cette histoire ?
L'on saura que mon mutisme n'est point fortuit,
Pas davantage qu'à la raison attentatoire.
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