Drapeau de Severny et blason de Yanglichsky (Russie)
Que glissent donc toutes les opacités, et du bruit de la ville me
parvient Le Silence au Repos des diapasons que les sons harmoniques
viennent incessamment surprendre au bout de nos mots étanches de toute
vilenie, lors que la clameur vient du tréfonds de nos assises, et je
sais que les nuages nous portent au vent que soulève Le Nord de Sa
Promptitude tandis que j’entends les sifflements d’une autre secousse,
aux branches de notre contemplation. Depuis les régularités, sont-ce les
dunes qui couchent les grains ensemencés de La Vesprée ? Que souffle
donc ce manteau des cieux sur les caresses de nos sandales abandonnées
au seuil de La Vallée ! Les forêts nous suivent, et soudain, avec une
grande espièglerie, Le Cerf fait un bond. De nos phrases, j’entends les
soubresauts du lointain horizon. C’est en Lui que Tout repose et c’est
en Lui qu’est L’Effervescence au cœur de L’Oasis. Qu’en est-il de La
Fontaine des Eaux vives ? Silence, me dites-vous, ce pays est aux réminiscences des parfums d’Antan, et chaque fois que les arbres frémissent, le vent élève la douce moisson.
Petit homme, où donc m’emmenez-vous ? Des fraîcheurs, à l’ombre du
figuier, quelque serpentaire plane au goût de votre vision, et vous
levez la tête en aspirant les Rosées des crépuscules séculaires. Je
compte les Roches opales qui s’alignent et nous voici transportés. Du
tourbillon de nos pensées, s’assagissent les bruissements de L’Envolée
et vous venez vers la petite fille, en robe qui flotte sur les ondées du
Soleil couchant. Encore La Clameur au cœur de La Nuit, tandis que le
hibou hulule comme pour nous dire : qu’importe les tempêtes, en L’Écrin est un Jardin vivant.
Ce sont les effusions d’un Aigle en ce Ciel étoilée d’étranges et
insolubles contrées lors que Le Voyage est sans fin. Chaque grain est à
lui seul une assemblée et vous me soufflez les subtilités qui défient
tous les cris sauvages. Ainsi, nous allons, et du voyage, nous racontons
souvent nos légèretés, car, si le monde se défile, La Nature nous
révèle à La Profondeur des atemporels sillages.
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