D'azur au pal ondé d'argent accosté de deux lys de jardin feuillés du même à l'écusson d'argent à trois pals d'azur au chef d'or chargé de trois étoiles à six branches d'azur brochant sur le tout.
Des senteurs ineffables, décelables au parfum de votre matin profond, je me cache derrière la porte pour surprendre les gestes du moulin à café, éthéré de votre candeur, tandis que la nuit languit du rêve défait à la fraîcheur du givre. Ce sont les pâleurs d’une lune incantatrice qui fait battre ce petit cœur et tout devient grandeur de l’âme qui danse, l’avez-vous remarqué ? Nulle aversion, tandis que nos cauchemars prévisibles annoncent les multiples combats qui adviennent lors que tout est apprentissage face à notre propre adversité. Il le fallait, me dites-vous, et aujourd’hui, je le sais. La Lumière est une Connaissance et celui qui se connaît, connaît Son Seigneur. L’Amour nous saisit en ce Regard du cœur irradiant et ce sont des ondées qui proviennent du Rire primordial, lors que L’Âme dansait en ces Noces de Lumière. Souvenance extatique qui n’a plus besoin de rien, qui quitte tout, sans bagage. Juste laisser ce frémissement de L’Âme ondoyant en irradiance reliante au Tout qui se voulut Se connaître. Petit homme, les gestes n’effacent jamais Le Secret, tandis que nous avançons anonymes, noyés d’anonymat. Ceci est encore trop, lors que ce qui se donne à être, nous dépasse de beaucoup, sans pour autant nous ôter La Simultanéité du Regard. Vous me faites cette incroyable confidence : ne vous étonnez pas, petite fille, ce monde est blessé de ses outrages, et nous héritons de La Mémoire de notre chemin, tandis que nous sommes submergés par les blessures d’une mémoire collective. S’émanciper des griefs, se libérer de son moi est un don que seuls les connaissants restituent en silence de Lumière. Serons-nous encore à vivre lors que nous sommes en cette Conscience ? Cela n’a plus aucune importance, me répondez-vous, puisque nous sommes en cet Accord.
Le café a la souvenance de nos murmures à l’aube, bouton éclos en cette joie étreignante d’un monde qui s’écorche d’Amour. Petit homme, ce sont les trottoirs qui dansent et je tiens votre main.
Le café a la souvenance de nos murmures à l’aube, bouton éclos en cette joie étreignante d’un monde qui s’écorche d’Amour. Petit homme, ce sont les trottoirs qui dansent et je tiens votre main.
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