L'Aigle

Fief seigneurial vassal de Roussillon-en-Dauphiné

Tiercé en pairle au premier d'azur, à la colombe essorante d'argent ; au second, de gueules à un aigle d'or à la tête contournée ; au troisième, de gueules à un aigle d'or.

Un Oiseau de grande envergure prend de la distance
Dans un ciel si haut qu’il peut trouver dans l’immobilité
L’apparent silence du temps, ses ailes ont cette assurance
C’est un Rapace au regard puissant, a-t-il sa proie, oublié?
Du ciel où il est Roi, le soleil embellit son plumage
Le miroir dans lequel il se fond, a l’éclat des rayons
Son épopée avec une colombe lui donne le secret du voyage
Quand il s’élève ainsi, le paysage est un étrange vallon
Chaque point si infime est avant tout la vue ultime
C’est ainsi que rien n’est séparé, la majesté est loi
Du mouvement inaltéré des ailes qui touchent chaque cime
Son âme sait où se réfugier, dans ce qui est Contemplation
La Colombe adoucit la cruauté, d’elle, il apprend la Compassion
Le soleil ne l’aveugle pas et face à lui, il est dans ce qui est pure Joie
C’est de cette douceur qu’il prend des forces, d’elle aussi, il vit cet émoi.

Naïla

La Druidesse en son Jardin

Blason de Chaignay (Côte-d'Or)

Il est un puits d'eau vive au cœur de ce cloître

Où elle aime se poser, assise sur sa margelle,

Lors que les jours, déjà, recommencent à croître

Et qu'en la roseraie s'annonce la fleur nouvelle.

Parfois même, des journées entières, elle contemple

Du ciel l'infini mouvant que ses yeux reflètent

Et qui semblent comme les fenêtres d'un temple

Dont les arcanes demeurent mystérieuses et secrètes.

À quelques pas, un grand chêne, d'âge vénérable,

Pose de ses mains feuillues sur l'être diaphane

Une couronne tressée ; l'on dirait la fée Morgane

Ou une druidesse au sourire ineffable,

Où s'esquisse parfois un plissement de malice,

Faisant oraison en son Jardin des Délices.

Marc

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D'argent à deux branches de chêne tigées, feuillées, fruitées de sinople, aux extrémités posées en sautoir vers la pointe, accompagnées d'un puits d'or en chef ; au chef d'or maçonné de sable chargé vers la pointe de cinq arcades remplies du même.

Eau vive

Blason d'Alvignac (Lot)

Qu'importe le versant de la montagne dès lors
Que l'eau vive qui en jaillit descend de sa cime !
Celle à laquelle j'ai goûté est plus pure que l'or ;
Une petite jointée a suffi, une goutte infime,

Pour irriguer mon jardin et sa roseraie ;
C'est en ce lieu que j'écris et que je médite ;
Peut-être bien qu'un jour prochain j'y bâtirai
Une fontaine ornée non d'une quelconque Aphrodite,

Mais d'une poétesse, voire de la Muse Erato
Dont je crois avoir vu la silhouette tantôt.
Mais peut-être bien ai-je rêvé ? La vie n'est qu'un songe ;

Il m'a fallu du temps pour en lire les signes.
L'heure est proche où j'entendrai le chant du cygne ;
Peut-être est-ce déjà l'autre rive, celle que je longe ?

Marc
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D'azur à la fontaine d'or sommée d'une statue de femme du même,
jaillissant d'azur dans un bassin circulaire aussi d'or.

Trois couronnes

Blason de Saint-Barthélemy (Antilles françaises)

                                       Lors qu'en Ton Centre Rougeoyant
                                       Ô Fleur de L'Essence de L'Innocence
                                       En ce Pur Jaillissement Irradiant
                                       Trois Couronnes de La Munificence
                                       Secret de L’Élévation des Joyaux éthérés
                                       Lors qu'en La Fontaine des Azurés drapés
                                       Les Cieux sont L'Aspiration du Cœur Aimant
                                       D'Or Ensoleillé, Effleurement des Rayons
                                       Les rêves éveillés des Princiers cheminants
                                       Sont à conquérir les Joies sublimes de L'Oraison
                                       Ils sont les assoiffés vêtus de simples haillons
                                       En leur cœur, Il est à se déployer
                                       Des danses de L'Origine Majesté
                                       Vois comme ils sont tendus en L'Union
                                       En cette Traversée qui mène au Temple
                                       Les parures de La Royauté sont La Vision
                                       Cette Voie que L'Âme pressent et contemple
                                       Ô Toi qui attends, Les Coupes sont à déborder
                                       Ne sois pas le paresseux qui scrute l'horizon
                                       Élance-toi vaillamment et brise l'illusion
                                       Au sommet est l'accomplissement
                                       L'homme est-il à oublier sa Réalité ?
                                       Est-il à sommeiller sans discernement ?
                                       Si le cœur est malade, le corps l'est en entier
                                       Alors depuis ce sol de la matérialité
                                       Conquiers La Sublimance et L'Ultime Beauté
                                       Trois Fleurs de L'Excellence sont à le chanter
                                       Elles sont L'Espoir de L'Âme et L'Espoir de L'Aimé.

Naïla
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D'azur à la fasce de gueules chargée d'une croix de Malte d'argent, accompagnée

en chef de trois fleurs de lys d'or et en pointe de trois couronnes du même.

Caducée

Blason de Brossette de Varènes (avocat au Parlement, échevin de Lyon en 1730)

Je suis le Caducée, de la dualité
Le symbole ; mais j'assure aussi l'équilibre
Des forces opposées par la verticalité ; 

Je suis la force qui s'élève, celle qui délivre.

Vrillant autour de l'axe, deux serpents se font face

Pour former le cercle de la libération ;

Et, par les ailes, le rayonnement dans l'espace ;

Telle est la voie intérieure de l'initiation.

Le bâton symbolise la colonne vertébrale

Qui est de la posture juste le principe axial ;

De même, il représente le principe masculin

Que contourne et enveloppe, en double spirale,

Le serpent polarisé, symbole du principe

Féminin. Je suis de bien des choses l'archétype.

Marc

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D'azur au caducée d'or surmonté d'un soleil de même.

Renaissance

Blason de Ferrières-en-Gâtinais (Loiret)

En ce champ d'azur plain se pose une clef d'argent

Qui symbolise autant la pureté des actes

Que l'accès à l'Inconscient : celui, émergeant

En des passions que la raison souvent contracte, 

Et celui, enfoui encore plus profondément,

Qui plonge en nos abysses ; là, les eaux primordiales

Nourrissent l'Âme en sa genèse, éternellement ;

De ces ténèbres naît le chemin des étoiles. 

La clef d'or symbolise la noblesse des pensées

Dont la hauteur donne accès à la Connaissance

Des Arcanes Supérieures, partout ensemencée. 

En chef et en pointe de l'écu, deux fleurs de lys

Indiquent, l'une la Naissance, l'autre la Renaissance ;

Il n'est plus d'aspérité que l'Amour ne lisse. 

Marc

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D'azur à deux clefs passées en sautoir, celle en bande d'argent brochant sur celle en barre d'or, accompagnées en chef et en pointe de deux fleurs de lys du même, à senestre d'une étoile du même et à dextre d'un croissant contourné aussi d'argent.

Blason de Gurgy-le-Château (Côte-d'Or)

Être vivant en La Profondeur, ému d'observer 

la Beauté cachée en l'être humain qui se réveille.

L' éveil, lors que se plie la nuit, elle, qui en sa pudeur

laisse l'Aube se dévoiler et se montrer nue.

L' Aube de la Conscience est la corolle du Jour. 

Le Retour en La Vie est un chemin de Naissance. De Renaissance.

Chaque jour est la Lumière des ténèbres d'hier. 

Chaque Souffle est une Vague surgie de La Présence.

L' instant est La Réminiscence cristallisée en l'éternité.

Tout se trouve et se découvre.

Ô bruissement furtif quand la Beauté s'y suspend. 

Si la semence est à croître en nous, elle deviendra Arbre Majestueux.

C'est en nous qu'il faut d'abord cultiver.

Le reste viendra naturellement.

En chacun de nous est un éclairage.

Cherchons notre Lumière, d'elle dépend le Grand Voyage. 

Naïla

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D'azur à la plante d'or avec sur les deux premières feuilles deux

oiseaux à la longue queue d'argent affrontés ; à la bordure de gueules.

En cette Roseraie

Blason de Montsalvy  (Cantal, Auvergne)

En cette cité percluse de rêves surfaits
Et de vides juxtaposés ; en ces temps fébriles
Des heures atrophiées et des horizons défaits,
Où les temples s'écroulent sur des idoles stériles,

Je marche en un Jardin où fleurissent mille roses
D'or arrosées de larmes qui sont perles de Soleil.
C'est au pied de cette Roseraie que je dépose
Mon épée et là aussi que je prends conseil.

Au matin, dès l'aube, en sa lumière virginale,
Mon soc creusera en terre nouvelle les sillons
Où dormira le grain jusqu'aux prochaines moissons.

Cette nuit, la Voie Lactée sera l'image fractale
D'une étoile dormant dans un écrin de nacre,
Dans l'attente de sertir la couronne d'un Sacre.

Marc
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D'argent à cinq roses au naturel d'or tigées et feuillées de sinople mouvant 

en bouquet autour d'un tourteau de gueules chargé d'une croix aussi d'or.

L'aigle

Blason d'Aiglun  (Alpes-Maritimes, Provence)

Dans le bestiaire héraldique, l'aigle tient un place
Royale car il est l'emblème de la majesté
Et de la force célestes ; en cela, il fait face
Au serpent chthonien qui ne peut lui résister.

L'aigle accompagne souvent le dieu suprême
Dont il est le complice, parfois l'annonciateur ;
Même Yahweh – et nous citons là un cas extrême -
Est comparé à lui ; c'est marquer la hauteur

Du symbole qu'il représente à travers l'histoire ;
Il précédait les légions avant la victoire ;
Au Moyen-Âge, bien des écus l'ont arboré.

Figure héraldique naturelle et féminine,
Devenue bicéphale à l'époque byzantine,
Cet oiseau peut s'honorer d'un destin doré.

Justine

Blason de Saint-Georges-Lès-Baillargeaux  (Vienne)

Murmure du Ciel

Blason de L'Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse)

D'or au feu de gueules, à la rivière d'azur issant de la pointe.

     « Je vais te murmurer ceci, qui vient des nuits profondes et des nuits de L’Amitié :

     Écoute ces vibrations jaillies depuis la Source de L’Amour
     Écoute encore plus, penché en ce cœur qui chante au son des ondulations
     Écoute : Cet Appel est Le Chemin, énergie du cheminant
     Combustion qui offre une Route sûre en cette Puissante Aspiration
     Écoute-Moi : cet Amour est Mon Amour pour toi
     Écoute-Moi : Je suis Ta Voie

     Le cœur est un noyau phénoménal
     Une cité qui se consume et qui se crée
     Une étendue sublime, des profondeurs intenses
     En plongeant en ces vagues, l'esprit s'y noie et devient éther
     Le Trône est une Magnificence flottant sur les irradiantes Eaux
     Les fleuves de lumière irriguent les Jardins de La Proximité
     Les tapis sont les soieries ondoyantes du Plérôme

     Écoute, L'image chante en la vision d'un monde insoupçonné
     Les sens ne sont plus ceux qui sont en ce rêve, 
     Ils sont aujourd'hui, le Toucher des effluves de La Majesté
     Depuis cette rive, les mains de L'Esprit transforment l'ombre en clarté
     Écoute, chaque signe est signe de L'autre monde que l'on a oublié
     Parfois, le cœur s'étourdit du Langage de La Majesté
     Parfois, subsiste en cet étonnement qui devient Larmes de La Présence
     En cette Approche, Tout s'éclaire et Tout devient Réalité Transcendée
     Écoute ce murmure, le Souffle de mon Amour en cette intense cité
     Écoute, L'Amour se murmure 
     Écoute, L'Amour s'entend. »

Naïla

Segui la tua stella

Blason de Surirey de La Rue

D'azur au chevron d'or chargé en pointe d'un tourteau de gueules,

accompagné en chef de deux roses d'or et en pointe d'un cœur du même.

Devise: Segui la tua stella.

                                  Il est un Cœur de chair, il est un Cœur d'Or
                                  Il est mille aspirations en Une, le sais-tu ?
                                  Ton cœur est à le saisir lors qu'en ce corps
                                  Est une tremblante Nuit quêtant L'Absolu
                                  En ta matérialité s'ouvre L’Étrangeté
                                  L’Étincelle a parlé et tout s'est arrêté
                                  Est-ce lance du guerrier, est-ce L'Indicible ?
                                  En L’Éloquence de sa troublante fugacité
                                  Fulgurance qui est à éveiller L'Incorruptible
                                  Te voici animé du Seul Désir en cet Azur
                                  Un Feu qui s'élance en cette Noble Croisure
                                  Lors que L'Ardent Désir est à s'unifier
                                  S'il n'est d'Amour, il n'est aucun Brasier
                                  En ce Cœur de L'Amant, il est Vivante Guidée
                                  Un chemin fait de Force et de Bravoure
                                  De virginale intention et de grande sincérité
                                  Les Royaumes et les mondes sont un Retour
                                  Sans cet Élan de Lumière Incandescente
                                  Quelle vigilance peut suffire à L'Aspirant ?
                                  Lors que Deux Roses éclosent au Firmament
                                  En Leur Union, en Leur Beauté Irradiante
                                  Noble soupirant au cœur saignant d'Amour
                                  Fleurit ton âme esseulée en ce cuisant Appel
                                  Ô Cheminant, Voici briller Ta singulière Etoile
                                  Ton être exalté en est Le courtisan éternel
                                  Surgit alors le sentier qu'un long soupir exhale

Naïla

Deux cœurs n'en font qu'un seul

Blason de Saint-Marcel-lès-Valence  (Drôme)

Cœur en deux parts rassemblées : au premier de ténèbres à la dextre équitable de lune illuminant nos âmes par la vertu des cinq essences divines, au deuxième d'amour à la croisée de lune dominée en son pivot de cinq célestes éminences selon l'ampleur et l'exaltation.

                            De cette part senestre du cœur de l'apprenti
                            Qui plongé dans sa nuit, voit la mort s'approcher
                            Qui croira qu'en ce sombre tombeau,
                            La Justice s'avance, irradiante et limpide,
                            Dans son drap de blancheur et de virginité.

                            Endormi dans le saint des saints de son intimité,
                            Les yeux bandés en gage d'ignorance,
                            L'aspirant reçoit le voile de sainteté
                            Le diadème du sublime et le baiser du bien-aimé
                            L' accroissement des qualités et la lumière des inspirations.

                            En cette part dextre de son cœur ,
                            C'est dans un océan d'amour et de lumière radiante
                            Que plonge le néophyte en son ardente foi
                            Et c'est dans ce désert peuplé de fous
                            Qu'il trouve les voies de la perplexité.

                            A la croisée des routes, au mi-temps des chemins,
                            Le regard portant loin et le pas orgueilleux,
                            L'aspirant éprouve la contrainte de l'Aimé,
                            L'abaissement du soupirant et l'humiliation du rejeté,
                            Mais l'ampleur dans la présence et l'héritage des connaissants.

Jean d'Armelin

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Parti : au 1er de sable à la main de justice d'argent en chef et posée en fasce, d'où partent cinq rayons d'or en éventail vers la pointe, au 2e de gueules à la croix d'argent chargée en cœur de cinq monts d'azur ordonnés en croix.

L'ange

Blason de Gerzensee  (Suisse, canton de Berne)

L'ange est un être éthéré, intermédiaire

Entre le monde divin et le monde terrestre ;

En tant que messager ou plénipotentiaire,

C'est bien davantage qu'un simple vaguemestre ;

Il peut faire office de gardien, de protecteur,

En tant que guerrier céleste, et même de puissance

Cosmique chargée de seconder le Créateur ;

Il aide les âmes à leur spirituelle croissance.

L'ange est une image matricielle qui exprime,

Aux multiples échelles, les différents rapports

Entre la matière et l'esprit dont il sublime

Les états et auxquels il apporte son support.

De même, il régit les rapports entre les mondes

Visibles et les univers invisibles,

Entre les lois naturelles et leurs causes profondes,

Entre le perceptible et l'indicible.

L'ange s'inscrit dans une constellation thématique

Qui unit trois choses : la lumière, la pureté

La verticalité ; toute voie initiatique

Qui s'appuie là-dessus est chemin de montée.

Marie-Louise

Blason en deux versions d'Engelberg (Suisse)

Blasonnement d'une Amitié

Vois ce rai de lumière dans la froide pénombre

Comme un sourire radieux au milieu du chemin ;

C'est un regard profond que ne voile nulle ombre ;

C'est une chaude poignée de mains au triste matin.

Où souffle le vent vont les nuages et l'espoir ;

Où tombe la pluie coulent les eaux et la sève nouvelle.

Ma sœur, nous boirons l'Amitié dans un ciboire

Fondu dans le creuset de nos deux âmes rebelles.

Nous la frapperons d'or plain étoilé d'azur ;

Elle n'aura ni partition ni aucune brisure.

Elle sera notre bouclier et notre emblème.

Loin des amours mercenaires, des étreintes vénales,

Loin des plaisirs grossiers des existences banales,

Nous la vêtirons de tendresse cousue du même.

Marc

Au seuil du Labyrinthe

Blason de Nogent-sur-Seine (Aube)

D’azur à la double face potencée et contre potencée accompagnée 
en chef d’un soleil et en pointe de trois fleurs de lys le tout d’or.

                                  Sublimation de L'Amour et de La Sincérité
                                  Nul n'est à s'approcher de cette Voie
                                  Sans s'être d'abord éprouvé mille et une fois
                                  Voyageur, sonde ton cœur et ta ténacité
                                  Par ces intentions qui sont de toute pureté
                                  Tu es à entrer en La Vénérable Sacralité
                                  Il est une Voix qui t'appelle et te dit: Viens
                                  Ô Aspirant, Le Chemin est une Conquête
                                  Où s'entrecroisent mille aspérités, non en vain
                                  Le Sentier de La Conscience est telle une tempête
                                  En elle est une brèche qui mène vers Le Sanctuaire
                                  Un Centre en lequel se concentre Le Grand Mystère
                                  En cette essence triangulaire, Blanche Luminescence
                                  Tel est Le Voyage initiatique au sein du Labyrinthe
                                  Lors que s'éveille en toi l'émoi de La Réminiscence
                                  Es-tu à poursuivre ce qui a débuté depuis toujours
                                  Lors que ton Cœur a soupiré après L'Azurée Étreinte
                                  Rayons Solaires d'une Obédience, Lumière D'Amour ?
                                  Es-tu à retrouver enfin La Réalité de La Manifestation
                                  Lors que tout ton être est à épouser les désirs du Caché ?
                                  Entre en la Caverne du dévoilement et du discernement
                                  Si tu n'es pas apte, alors rebrousse chemin, tu es en danger
                                  Si ton cœur brûle de ferveur, alors tu marches vaillamment
                                  Mille voies s'offrent à toi, chacune est ta transformation
                                  La Spirale en ce Périple a son Horizontale et sa Verticale
                                  Jusqu'à La Céleste Jérusalem, tes pas te mènent
                                  En L'Intuition Pure, en ta Réelle Présence Humaine
                                  L’Élan Vital, depuis les ténèbres, cherche L'Union Royale.

Naïla

Voie Verticale

Blason de Chambon-sur-Lac  (Puy-de-Dôme, Auvergne)

De lune à cinq blessures d'amour surgissant de la montagne ténébreuse

illuminée d'une main d'or pointant l'issue le tout flottant sur les eaux inférieures

                        Ceci te montre un chemin.
                        Lorsque ton coeur s'est affranchi des chaînes de la passion

                        et qu'il domine les flots impétueux du monde
                        Il entre dans la nuit.
                        Surgit la main de la justice qui te montre la voie.
                        Distingue alors les cinq blessures d'amour de ton âme,
                        Pure animalité,
                        Vice et passion ardente,
                        Vertu et combat,
                        Apaisement et consolation,
                        Acceptation de la Seigneurie.
                        Ceci est l'échelle sanctissime qui accède à la sphère des miroirs,
                        Première étape de ton voyage.

Jean d'Armelin

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D'argent à cinq flammes de gueules issant d'un mont de sable

chargé d'une main index levé d'or et posé sur un lac d'azur.

Nobles Compagnons

Blason de Port-Vendres (Pyrénnées-Orientales)

                                  Cœur Azuré, à L'Aube te voici à te décliner
                                  Des princières aspirations du Grand Voyage
                                  Que La Nef Volante en ce Turquin dessiné
                                  Est à tracer en L'Éblouissant Appareillage
                                  Ta coque est revêtue des rayons antiques
                                  Du Souverain Soleil en Sa Gloire Magnifiée
                                  Ta Voilure est Signe d'une Valeur Authentique
                                  Tes courbes sont à épouser les Vagues intimes
                                  Vaillante Munificence contre les troublants abîmes
                                  L'Âme est à voguer vers les Toutes Possibilités
                                  Elle est à espérer les Beautés les plus Élevées
                                  Que nous veux-tu conter en ta Superbe Réalité ?
                                  Combien d'Âmes parties et jamais revenues
                                  Combien sont à se perdre en cette Profondeur
                                  Lors que les désirs s'entremêlent à la torpeur
                                  Que nous diras-tu de ce Mystère de L'Absolu ?
                                  Nous voici à entendre les Gardiens Vigilants
                                  Chaque port est une escale et ne la confonds
                                  En ces Ruses multiples du Monde de L'Illusion
                                  Nous, Gardiens sincères sommes du Firmament
                                  Triade Parfaite assurant Ton Secret Périple
                                  Nous, Les Tours donnons accès aux Océans
                                  Aux Terres sans Limites et Aux Cieux Étincelants
                                  Les clefs de L'Instant aux Parures Ethériques
                                  Nous veillons assidûment sur Les Nobles Compagnons
                                  Nous sommes Les Éternels Phares de La Nuit
                                  Lors que nous sommes à préparer L'Intense Union
                                  En nous est La Fidélité, en nous est aussi Le Repos
                                  Vogue, Nef Ruisselante de Lumière, vers L'Infini
                                  Lors que tu t'orientes humblement vers Le Très Haut.

Naïla

D'azur à une galère antique d'or habillée d'argent en pointe, surmontée de trois
tours mal ordonnées aussi d'or, maçonnées de sable, ouvertes et ajourées du champ.