Décryptage et Revalorisation de L'Art de L’Écu, de La Chevalerie et du Haut Langage Poétique en Héraldique. Courtoisie, Discipline, Raffinement de La Conscience, état de Vigilance et Intention d'Unicité en La Fraternité d'un Nouveau Monde !

dimanche 30 août 2020

Maître Coq au sujet d'un bal masqué



Blason de la commune de Preigney (Bourgogne-Franche-Comté)

D’azur billeté d’or, au coq hardi brochant du même, 
crêté, becqué langué et membré de gueules.


Maître Coq, retiré en la haute-cour du Cloître d'Héraldie, a eu vent de ce qu'il ce passait des drôles de choses dans le monde des hommes : à la comédie humaine ordinaire s'est ajouté un étrange bal masqué où l'on danse plutôt la Saint-Guy que le menuet...


À voir les hommes ainsi s'étouffer dans leurs masques,
Nous serions presque tenté de nous en moquer.
Après des décennies d'insouciance et de frasques,
Les voilà qui ont l'air complètement toqués !

Nous, les gallinacés, subîmes la grippe aviaire,
Du fait de leurs méthodes d'élevages intensifs,
Le profit à tout prix étant leur seul bréviaire.
Ce qu'il leur arrive devrait les laisser pensifs,

Lors qu'ils ne font que s'agripper à leur modèle
Qui consiste à manger le monde sans retenue,
Même si quelques uns, à peine, en sont revenus.

Car peu écoutent en eux leur âme qui les rappelle
Et qui leur dit que la vie n'est pas que cela
Et qu'ils perdront tout d'avoir perdu l'au-delà.

* * *

On leur disputera jusqu'au pain dans la bouche
Et leur fera payer cher le moindre confort.
Face aux plaintes, les politiques botteront en touche,
En leur demandant de faire toujours plus d'efforts.

Tel est le destin d'un monde concentrationnaire
Que d'y devoir mener une vie en batterie
Et sans n'être plus de rien le décisionnaire.
Ceux-là qui succombèrent à toutes les flatteries

Et crurent aux promesses d'un pays de cocagne,
Se réveillent dans le plus verrouillé des bagnes,
Ayant avalé les barreaux avec les chaînes.

Pour desceller les consciences, nul événement
N'y réussira. C'est donc un avènement
Qui s'impose à ces temps où le Mal se déchaîne.

samedi 29 août 2020

Considérations bovines


Blason de Kirchdorf (Suisse, jusqu'en 2018)


     Ma chère Mado, contrairement à ce que l'on tente de nous enfoncer dans le crâne à coups de propagande et de chiffres truqués, le vrai virus, ce n'est pas leur Machin 19, mais la bêtise humaine dont nous prenons aujourd'hui la pleine mesure comme une grande claque en plein visage. D'abord la bêtise des dirigeants, qui s'imaginent pouvoir s'opposer à la marche normale de l'évolution (qui n'est pas du tout celle de leur monde atrophié par la technique) ; ensuite, la bêtise de la masse, qui continue de gober ce que ces sans-foi-ni-loi leur disent, quitte, en cas de dubitation, à le leur imposer à coup de matraque ou d'amende. La peur comme ultime argument... c'est leur dernier joker et le début de leur fin.


Les voici à nous disputer notre souffle
Pour nous empêcher d'accueillir le vrai Souffle ;
Et, sous prétexte de nous protéger de la mort,
Nous interdisent de vivre et nous mettent des mors.

Mado, n'oublie pas de mettre ta muselière
Avant de sortir en ville pour faire ton shopping.
Mais sachant que tu portes déjà des œillères,
Ta pensée, en temps ordinaire un vrai pudding,

Ne sera guère plus qu'un relais d'influx nerveux
Que l'on t'enverra d'on ne sait trop quelle centrale,
Te faisant penser, dire et faire ce que l'on veut.

Les temps étaient mûrs pour le clonage des esprits,
Nous en voyons la démonstration magistrale.
Pourtant, la masse bovine n'a toujours rien compris.

Le Spectre à trois faces


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jeudi 27 août 2020

Confluence


Blason de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines, Île-de-France)

De gueules au pairle d'argent patté et déporté vers la dextre ; 
au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or.


Cesser tout bonnement de coller à ce système
Qui nous fait croire que ce monde est sa propre fin.
Vouloir le changer embarque dans de vains problèmes ;
C'est de bien plus loin que sont fixés les destins

Et par l'intérieur que l'on change les choses,
Au lieu, comme on le pense toujours, par l'extérieur.
À chacun de sonder en soi sa part des causes
Et de ne proposer au monde que le meilleur.

C'est modeste mais énorme en terme de confluence.
Les océans sont nés de mille petites affluences
Et une seule goutte révèle toute la nature de l'eau.

Tel est l'esprit : c'est de l'intention dont il se charge
Qu'il s'oriente pour former un ensemble plus large.
D'où autrement vient que ce monde aille à vau-l'eau ?

Marc

mercredi 26 août 2020

Considérations covidiennes


Insigne de la 460th Space Wing (US Air Force, 1943-2020)


     Ma chère Mado, le système néo-libéral de marchandisation du monde et du Vivant arrive à bout de souffle, l'affaire du Covid 19, organisée à l'échelle planétaire, en est l'un des symptômes marqueur et révélateur. Le Nouvel Ordre Mondial cherche à s'imposer par la force et dans la hâte car « ils » sentent que la chose va leur échapper bientôt. Il y a là comme une odeur d'énergie du désespoir. Encore faut-il que les gens se réveillent impérativement et massivement, en France notamment, où les endormis sont encore trop nombreux. Ce pays-phare (une prétention aujourd'hui pitoyable) qui devrait être à la pointe de la résistance mondiale, a étrangement sombré dans une léthargie incompréhensible, comme s'il n'avait plus de moelle. Voilà des décennies que l'on aspire le cerveau des gens. La France est en déclin à tous les niveaux et les branquignols qui la gouvernent actuellement lui renvoient un miroir peu reluisant, outre de l'enfoncer chaque jour un peu davantage. À ce titre, l'apathie de la masse est proprement effrayante et je ne suis pas loin de la qualifier aussi de criminelle car qui ne dit mot consent. Il faut qu'homo festivus sorte d'urgence de son bac à sable, ce qui n'est pas gagné. Dieu veuille nous délivrer de ce cauchemar !


Me reviennent ces mots de feu Commandant Cousteau
Qui en son temps avait pris la mesure du drame,
Après avoir sillonné le globe en bateau,
Disant qu'il ne nous restait qu'à sauver nos âmes.

Sauf que cette âme, il faut déjà la retrouver
Et ne plus, devant des hommes vils, courber l'échine.
Mais nous n'avons pas fini d'être éprouvés
Car déjà « ils » ourdissent la Machine des machines. *

Transformer un paradis en décharge publique
Est le digne héritage des fils de Caïn
Qui n'ont plus même le niveau des anciens païens,

Changeant tout état en bananière république
Par la pratique générale de la corruption
Pour se livrer sans frein à la spéculation.



L'intelligence


Insigne de l'Enterprise Sourcing Group (US Army)


L'intelligence ne se mesure pas aux diplômes
Mais au fait de pouvoir agir dans l'unité.
Et quand même l'on serait le plus savant des hommes,
Sans conscience*, tout ce savoir n'est que vanité.

C'est d'esprits bornés qu'est sorti ce monde moderne
Qui produit la division et l'éclatement.
N'a-t-il pas fallu mettre toute sagesse en berne
Pour en arriver à l'actuel délabrement ?

Ils ont corrompu le ciel, les mers et la terre.
À force de creuser, c'est le pire que l'on déterre
Car après la matière, ils triturent le Vivant.

Quand des nains se prennent pour des dieux, on craint le pire.
Il est là, déjà, à étendre son empire.
Dans des consciences vides soufflent les plus mauvais vents.

Marc

* Conscience : science de l'Un

lundi 24 août 2020

La Rose


Blason de Kisshidan (Transdanubie occidentale, Hongrie)


Au sein d’un ancien Jardin, je vis la Rose.
Me parla-t-elle de tous ses maux ou bien des mots
Éclos de son visage vermeil, et je n’ose
Encore vous décrire ses yeux emplis d’eau,

Du rougeoyant ruisseau qui en ce doux écrin,
Disposa ses pétales de velours grenadine,
Et pour en saisir son indicible parfum,
Ne faut-il pas devenir Rose cristalline ?

Au cœur naissant, quand le Jour frémissant à peine,
Murmure ces rosées à la bouche de ces instants
Complices, entre les pages du temps que l’on pressent :

Rose, que ne m’as-tu confié, à moi, fol amour,
Tandis que chacune de tes empreintes certaines,
Ouvrent, en mon âme, les portes du voyage sans retour ?


(Saison 2)

dimanche 23 août 2020

Histoires fromagères : le bouffon




Le fou du roi, outre d'amuser ce dernier,
Exprimait des courtisans les pensées secrètes.
Eux, de s'en scandaliser et de les nier ;
Lui, n'oubliant pas que c'est aux riches que l'on prête.

Aujourd'hui, c'est le « roi »* qui tient la place du fou,
Tirant sur la ficelle de ses polichinelles
Qui, contre grasses prébendes, corps et âmes se dévouent
Pour dilapider l'argent public à la pelle.

Le peuple râle mais rentre vite dans le rang,
Préférant lui aussi le homard au hareng,
D'autant, en attendant, qu'il faut payer ses traites.

Il faut donc l'enchaîner à la consommation
Et, quand il se rebiffe, frapper sans sommation.
Il a bon dos ; c'est pour son bien qu'on le maltraite.


* alias le souverain président

jeudi 20 août 2020

Considérations carnavalesques


Blason (revisité) de Schafisheim (Argovie, Suisse)



     Ma chère Mado, une fois encore, j’ai parcouru les rues de la capitale, avec le trouble sentiment d’avoir traversé un immense camp de concentration dans lequel les prisonniers s’enfermaient eux-mêmes, le masque faisant office de marquage et révélant plus qu’une simple soumission à la plus grande manipulation de masse que l’histoire ait jamais connue : l’adhésion à un système fondé sur le mensonge et devenu ainsi véritablement et massivement endogène puisque les prisonniers volontaires assurent désormais eux-mêmes leur propre garde. Du pain béni pour les tireurs de ficelles et leurs idiots utiles qui peuvent dès lors envisager, très sérieusement, l’étape suivante : pucer tout ce monde, sous couvert de vaccination. Encore un fantasme complotiste, me diras-tu. « Complotiste » est en effet devenu, dans la pensée chewing-gum de la novlangue, le mot fétiche imprécatoire destiné à invalider toute autre opinion que celles dictées par la doxa et donc à museler les bouches et à clore tout débat, dans l’idée obligatoire que les instances dominantes sont nécessairement bienveillantes et donc soucieuses de notre bien-être. Morte de rire ! Mais rassure-toi, devançant la censure effrénée qui sévit actuellement contre toutes les divergences, j’ai pris soin de conserver assez de vidéos et de documents pour t’éclairer sur le sujet, pour peu, bien entendu, de le désirer vraiment, contrairement à tous ceux qui préfèrent continuer d’écouter les berceuses officielles et donc à dormir debout. Est-ce pour cela que beaucoup de gens font penser à des zombies ? J’ai toujours pensé qu’il y avait quelque chose de prémonitoire dans les films du genre que les gens qui veulent se donner des frayeurs sur canapé aiment bien regarder. Ainsi, le cinéma peut désormais tout montrer, le vrai comme le faux, la plupart n’y voient que du feu. Quand un événement quelconque est suivi d’une publicité sur un shampoing, tout finit par se valoir. L’écran fait écran, ça ne s’invente pas.


Je traverse la place de la rue Saint-Honoré
Enlaidie par une vilaine construction en verre,
Typique d’un monde uniforme et décoloré,
Désaxé au point de fonctionner à l’envers.

C’est un bien étrange carnaval que tous ces masques
Qui sont devenus les étouffoirs de la peur,
Quand toute raison se dissout dans les pensées flasques
Et que règne sur la cité une lourde torpeur.

Au bal masqué, c’est le diable qui mène la danse.
Et tandis que la bêtise partout se condense,
Caligula s’en amuse en son Palatin.

Il en est ainsi de toutes les époques festives *
Dont la mémoire perdue nourrit les récidives.
Vois l’horizon s’ouvrir au plus sombre destin.


* * *

Flambent les églises, rutilent les supermarchés,
Quand la grande masse communie aux messes médiatiques,
Tout Droit se courbant devant les lois du marché.
Désert d’âmes en cette humanité plasmatique ;

Matière première dont se gorgent les Moloch-Baal ;
Tours d’offense dressées en sinistres hypogées,
Quand des fosses communes montent en chœur les derniers râles
Car ainsi finissent les euphories d’apogées.

Quel esprit ne se rappelle l’histoire du Déluge
Dont les flots trempent les fondations de l’Âge de fer ?
Ceux qui défient le Ciel creusent aussi leur enfer.

Un monde sans Dieu est fatalement centrifuge.
Il n’est plus d’horizon en l’absence de Centre
Et un homme sans foi n’a plus rien dans le ventre.
 

Le Spectre à trois faces