Le fou du
roi, outre d'amuser ce dernier,
Exprimait
des courtisans les pensées secrètes.
Eux, de
s'en scandaliser et de les nier ;
Lui,
n'oubliant pas que c'est aux riches que l'on prête.
Aujourd'hui,
c'est le « roi »* qui tient la place du fou,
Tirant sur
la ficelle de ses polichinelles
Qui,
contre grasses prébendes, corps et âmes se dévouent
Pour
dilapider l'argent public à la pelle.
Le peuple
râle mais rentre vite dans le rang,
Préférant
lui aussi le homard au hareng,
D'autant,
en attendant, qu'il faut payer ses traites.
Il faut
donc l'enchaîner à la consommation
Et, quand
il se rebiffe, frapper sans sommation.
Il a bon
dos ; c'est pour son bien qu'on le maltraite.
* alias le souverain président
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