Puisque je vous ai courtisées, Ô hirondelles,
Puisque je vous ai caressés, Ô pourpre et or,
Puisque mon cœur bat, depuis toujours, fidèle,
Je vous confie, à vous amis, mon seul trésor !
J’ai couru, épuisant mon souffle dans le vent,
J’ai soupiré dans l’écho violent des orages,
J’ai ri avec les vagues écarlates, notre océan,
Lors, je vous offre rubis, rose et même mes rivages.
Puisque j’écoutais le rossignol, son prélude,
Et que je m’envolais sur les ailes diaprées,
Tandis que le ciel avec mansuétude,
Nous accueillait. Et puisque le matin se décorait,
Des perlées du romarin et de la Narcisse,
Il me vint, alors, de voir cet interstice.
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