Bien tard, je pris conscience de l’écorchure des âmes,
De leur vide abyssal, de leur extrême perdition.
Ayant vécu recluse longtemps et pour de justes raisons,
J’avais dressé une citadelle au milieu des flammes.
Bien sûr, il me semblait toujours voir le malheur ;
Nous étions abasourdie par la violente ignorance,
Par elle, mille fois, nous nous trouvions face à l’errance.
Nous accusâmes les coups qui atteignaient le cœur.
La vie est une blessure, et ce monde bien plus.
Combien est remplie de ronces notre souffrance !
Être en ce monde, de nos jours, est une mise à nu.
Faut-il enfin tout quitter pour la délivrance ?
De par la connaissance jaillit cette question.
Je la pose, même si j’en sais toute la complexion.
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