Semé de bruits et de silence, le long d’une colonne,
Chaque vertèbre est une offrande, un livre ouvert.
Semé de regards et des gestes semis d’automne,
Le blanc hiver virevolte au pied d’une fougère.
Semé de langueur et de promenades solitaires,
Chaque souffle est une tige qui fleurit au vent,
Laissant une simple trace au cœur crépusculaire,
L’inframonde a ses étages semés du Vivant.
Quelle reconnaissance, Ô mon âme échevelée !
Dans les poussières semées d’étoiles, toute sa puissance,
Ont fait jaillir les splendeurs de la Quintessence.
Combien de fois, sur les sentiers dépeuplés,
Tu tins l’Ouvrage et le Calame avec constance,
L’encre des rives et des dérives d’une conscience.
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