Taillé de sinople et d'argent chargé d'une caille au naturel soutenue par trois divises ondées d'azur en pointe et accompagnée en chef au canton dextre d'un double cœur vidé, croiseté et couronné cousu de gueules.
La caille fait partie de la gente gallinacière
Quoique préférant la vie sauvage à la basse-cour
Et ce, malgré les risques que l'on y encourt,
Dont celui de finir au fond d'une gibecière.
C'est pourtant loin d'être une destinée fatale,
Contrairement à la poule promise au billot,
Bien triste sort qui n'inspire guère de fabliau.
Pour beaucoup de bêtes, la fin est souvent brutale :
Ici, le couteau et ailleurs, la chevrotine ;
Ou encore, les griffes ou les crocs d'un prédateur.
La caille, qui n'est pas du genre oiseau batailleur,
S'envole en silence, sans la première volatine,
Dès lors que son instinct la prévient d'un danger.
Aucune proie n'est encline à se laisser manger.
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