Décryptage et Revalorisation de L'Art de L’Écu, de La Chevalerie et du Haut Langage Poétique en Héraldique. Courtoisie, Discipline, Raffinement de La Conscience, état de Vigilance et Intention d'Unicité en La Fraternité d'un Nouveau Monde !

mardi 26 mars 2019

Mémoire du Vivant


En écho et en introduction au recueil Le Chant du Barde

Blason de Kuchelmiß (Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, Allemagne)


       Après La Voie du Samouraï en particulier et l'ensemble de ses écrits en général, Océan sans rivage poursuit sa pérégrination sur les chemins de convergence où s'entrelacent et fusionnent, sans pourtant jamais se confondre, les différentes traditions qui sont les multiples visages de la Philosophia perennis, celles-là même qui ont véhiculé la religion primordiale que les formalismes et les dogmatismes ont voilé par leurs figements.
     En ces temps d'un matérialisme dévoyé et de spiritualismes de nature hédoniste et prométhéenne, solubles dans la consommation du Vivant et dans l'autophagie du monde, où le prisme réducteur, exclusif et atrophiant de la rationalité a fini par mécaniser le rapport à la vie et, finalement, à l'homme et donc aux hommes, ces écrits se veulent porter et prolonger l'écho de la Tradition qui enseigne la nature irréductible de l'âme sur le chemin de son évolution et de sa destinée divine.
      Que le lecteur comprenne bien qu'il ne s'agit d'aucune façon d'une écriture posturale qui se voudrait multiplier les genres, à travers une large thématique, mais du vibrant témoignage de ce qu'il se donne à vivre.


Au bout de certains sentiers, tout au fond des bois,
En des lieux secrets où règne le haut silence,
Là où le grand cerf s'en vient déposer ses bois,
Quand les branches d'un chêne vénérable se balancent

Sous les caresses d'un vent presque surnaturel,
L'on peut entendre le murmure du chant bardique.
Du fond des âges, en ce temple atemporel,
La Nature relaie les enseignements druidiques.

Voici qu'en ces temps troubles se rappelle à nous
La mémoire vivante d'une religion primordiale
Qui nous mande à retrouver une ligne axiale.

C'est en l'intériorité verticale que se dénouent
Les nœuds inextricables de l'existence
Et que l'âme remonte son chemin de transcendance.

Marc


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