Au
début de sa vie, le poète chantonne,
Trouvant bonne saveur à chacun de ses jours ;
Il dit que les saisons ne sont point monotones,
Car chacune des quatre est le temps des amours.
Puis son printemps s’enfuit, son été l’abandonne,
Son ciel devient porteur de gros nuages lourds ;
Il s’aperçoit alors que c’est déjà l’automne
Et qu’il voit s’approcher la fin de son parcours.
Ce n’est pas pour si peu que son désir s’écroule,
Comme une forte nef, il ne craint point la houle ;
Il reste maître à bord de son monde flottant.
Son âme, vers la mort, restera printanière ;
De l’amour il tiendra bien haute la bannière
Fredonnant ce poème en son dernier instant.
Cochonfucius
Trouvant bonne saveur à chacun de ses jours ;
Il dit que les saisons ne sont point monotones,
Car chacune des quatre est le temps des amours.
Puis son printemps s’enfuit, son été l’abandonne,
Son ciel devient porteur de gros nuages lourds ;
Il s’aperçoit alors que c’est déjà l’automne
Et qu’il voit s’approcher la fin de son parcours.
Ce n’est pas pour si peu que son désir s’écroule,
Comme une forte nef, il ne craint point la houle ;
Il reste maître à bord de son monde flottant.
Son âme, vers la mort, restera printanière ;
De l’amour il tiendra bien haute la bannière
Fredonnant ce poème en son dernier instant.
Cochonfucius
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