J'aime,
depuis le train, contempler les paysages,
Ces
terres qui ont porté tant de générations
Dont
les mémoires n'ont gardé que peu de visages
Et
dont les vies n'inspirèrent aucune narration.
Derrière
le rideau du temps, je les imagine,
Comme
voulant saisir leurs instants atemporels
Et,
par ce regard, remonter aux origines,
Jusqu'aux
sources mêmes de la forme et du corporel.
Ces
forêts, ces prairies, ces champs et ces coteaux
Demeurent
profondément marqués par leurs présences.
Là-bas,
vois-tu cette bergère qui garde son troupeau ?
Il
me semble que ses rêves flottent encore dans l'air,
Puérils,
sans doute, pourtant si pleins d'innocence.
Où êtes-vous désormais, âmes ? Dans quels mondes stellaires ?
Marc
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