En ces temps antéchristiques où l'autophagie du monde se poursuit irrémédiablement, le silence complice de la masse est tonitruant et rien ne semble pouvoir la sortir de son apathie chronique, voire de sa léthargie. Silence ou ignorance ? Peut-être surtout la cécité volontaire de ceux qui enfouissent les signes, ce qui définit assez bien ce qu'est la vraie mécréance, celle-là même qui permet aux méchants de prospérer et d'imposer leur Nouvel Ordre, c'est-à-dire le règne de la prédation générale et universelle. Car le monde, nous dit Einstein, ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui regardent sans rien faire.
Si tu n'as pas l'indépendance énergétique,
Économique, technique... quelle est ta liberté ?
As-tu la science infuse, le génie génétique ?
Si tu n'empêches pas les cerveaux de déserter,
Parce qu'ils trouvent bien mieux ailleurs à s'emplir la bourse ;
Si les tiens sont gangrenés par la corruption,
Suivant ton exemple, pour rester dans la course,
Ton régime fantoche est placé sous soumission,
Et ton état n'est qu'une république bananière
Ayant pavillon de complaisance pour bannière.
Si tu tiens comme tu veux ton ménage intérieur,
Sans la technique, cette liberté est fallacieuse
Car jamais rien n'est offert de manière gracieuse.
Les culottes baissées mettent à nu tout postérieur.
Le Spectre à trois faces
Effectivement, "Kufr" qui vient de la racine arabe "Kafara" signifie "enfouissement" et non "mécréance" comme il est communément traduit. Ce qui revient à dire que la négation d'un individu à l'égard de Dieu n'est pas, en soi, une réalité à proprement parler, mais bien une volonté spécifique de celui-ci de cacher les signes qui lui sont parvenus. De fait, la mécréance n'existe pas. Elle est une simulation, car personne ne peut nier ce qu'il ne connaît pas.
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