Un jour de printemps, Maître Coq et Gente Poule
Se promenaient dans un pré fleuri, près d'un bois,
Écoutant la feuille qui bruisse et l'eau qui coule
En l'heure douce où la bête n'est plus aux abois.
Tout un peuple de pâquerettes, à leur passage,
Les salua avec tant d'amour, que d'émoi,
Gente poule remercia le Ciel du beau message
Car de lui rendre mille grâces jamais ne sursoit.
Soudain, tous deux, mus par quelque pressentiment,
Se retournèrent et virent au loin, les observant,
Un troll géant, ciselé dans les nuées blanches.
Ses yeux grand ouverts lui donnaient l'air hébété ;
Il avait même – comme c'était drôle ! – la bouche bée.
Nos Amis, pliés en deux, en rire une bonne tranche.
Marc
Maître Coq, d'aucuns penseraient que ce récit est pure fiction. Je viens ici témoigner de l'entièreté du propos. Le Ciel est à nous dévoiler, au sens propre comme au sens figuré des réalités surprenantes. Pour autant, nous ne serons pas à nous y arrêter, car les phénomènes sont tels des signes qui nous rappellent que ce monde n'est pas celui que nous croyons.
RépondreSupprimerGente poule
Le Pèlerin n'a nul besoin de phénomènes extraordinaires pour croire ou affermir sa foi - cela ne révèlerait que son immaturité spirituelle - mais il est très attentif aux signes qui jalonnent sa route pour mieux avancer.
RépondreSupprimerMaître Coq