Pauvre France, qui fut longtemps un phare éclairant,
N'est guère plus, nous le voyons bien, qu'une pâle lanterne
Dont la lumière vacillante égare les errants.
Des splendeurs d'antan ne restent que des éclats ternes.
Même à travers ses mémoires feintes, elle tourne le dos
À ceux qui mordirent la boue des champs de bataille
Et se veut sur son passé tirer le rideau,
Lors que sa chronologie a subi maintes tailles.
La devise des frontons n'est plus que vaine posture,
N'ayant jamais été qu'une fragile ossature.
Le pays est gisant sur l'étal des banquiers
Pour lesquels l'argent est l'unique loi souveraine.
Les pantins politiques qu'ils envoient dans l'arène
Sont en farces et attrapes leurs meilleurs boutiquiers.
Marc
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