Décryptage et Revalorisation de L'Art de L’Écu, de La Chevalerie et du Haut Langage Poétique en Héraldique. Courtoisie, Discipline, Raffinement de La Conscience, état de Vigilance et Intention d'Unicité en La Fraternité d'un Nouveau Monde !

lundi 11 décembre 2017

Paroles de Licorne (1)


Blason de Schwäbisch Gmünd (Bade-Wurtemberg, Allemagne)

Ce que l'autre ne perçoit pas n'est pas caché dans l'ombre, mais bien dans La Lumière.
Il est des âmes qui sont de corps si subtils qu'ils attendent que l'autre devienne une Lampe qui s'éclaire.
Des Larmes de L'Humanité, des torrents que l'on charrie, et peu sont à comprendre les puretés qui écloront dans l'autre monde.
Comme peu seront à vivre Les Réalités éthérées de L'Innocence et de La Virginité.
Combien sont à sombrer en leur visage devenu obscurci par leur orientation ? Ils ont pourchassé les chimères et se sont laissés dévorer par l'illusion.
Que faire des tourmentes des réprouvés ?
Lors que La Lumière est un Rayon qui les fait hurler ?
Comme L'homme est pire qu'une bête, et comme il marche dans les ténèbres des zones les plus reculées.
Lors qu'il est à se mentir, que lui reste-t-il ?
La Main charitable des puretés d'un cœur en larme.
Comme est nauséabonde l'odeur du soufre en cette Alchimie !
J'ai le cœur brisé des pauvretés du damné.
Celui qui se distrait, sera-t-il le bourreau de son frère ?
En cet avilissement, qui de bas-fond en bas-fond, le mène en cette absence qui en fait un criminel.
Le voici à se laisser en cette mare putride, et les affres qu'il n'est pas à reconnaître en font un démon.
Voici qu'il brandit sa haine et veut de par sa bassesse atteindre et meurtrir la pureté.
Le Magma de son être bouillonne et il ne le sait pas.
Quelle est donc cette fournaise dans laquelle il se complait ?
Des couchers de l'hiver, le soleil s'obscurcit et la face noircit des impudiques gestes et des impudiques pensées.
Les flammes sont vives des brûlures de la méconnaissance et des Périples de L'opacité.
De ta nature si inféconde et de tes manquements avérés, tu es encore en la méconnaissance et tu t'illusionnes de ta verbalité.
Des imprécations du feu qui ne cesse de t'appeler, tu oublies de supplier, car cela même ne t'est plus donné.
Lors que tu mets un pas devant l'autre, le fossé se creuse, et tu chutes dans le précipice de l'épouvante.
Oseras-tu t'approcher et lever la main vers L'Ether ?
Celui qui avance vers toi n'est jamais dupe de la réalité de ton être.
Il te voit comme tu n'es pas à le pouvoir soupçonner.
En cette épée, il est rayon que l'Esprit invoque et le voici à te terrasser.
A tes pieds gît L'Infamie et La Porte est enfin à te parler.
Que ne dit-elle pas sans cesse et que n'est-elle donc pas à t'inviter !
Si tu n'es pas digne de m'approcher, alors, je suis à venir vers toi.
En tes suppliques secrètes, je suis ta voix. N'entends-tu pas ?
Tes lèvres sont le prétexte à mon propre Discours.
Des Aubes des confins des terres, je suis celle qui marche vers toi.
Je me suis voilée des voiles de Lumière, et j'attends que ton corps soit dissout en ce feu de la transformation.
Ne pleure pas, ne crie donc pas !
Tes lamentations sont autant de douleurs pour moi.
Pourtant, sur les sillons de ton chagrin, je t'attends, là.

Océan sans rivage

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