Blason de Plötzin (Brandebourg, Allemagne)
Le merle, que l'on sait de vers de terre friand,
Ne dédaigne pas, à l'occasion, la cerise.
Pourtant, à celui dont le chant est si variant,
L'on pardonnera cette innocente gourmandise
Qu'enfants, nous lui disputions dans les vieux vergers,
Au nez et à la barbe du garde-champêtre
Qui en cette saison était sur les dents - songez -
Toute la marmaille se voulant du fruit repaître !
« Chenapans, que je vous y prenne, ça va barder
Et vous saurez ce qu'il en coûte de chaparder !
L'on se croyait ni vu ni connu, mais je veille ! »
Aujourd'hui, les enfants ne courent plus dans les champs
Et plus grand-monde n'écoute du merle le chant.
Des choses simples, qui encore s'en émerveille ?
Marc
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Pourtant, à celui dont le chant est si variant,
L'on pardonnera cette innocente gourmandise
Qu'enfants, nous lui disputions dans les vieux vergers,
Au nez et à la barbe du garde-champêtre
Qui en cette saison était sur les dents - songez -
Toute la marmaille se voulant du fruit repaître !
« Chenapans, que je vous y prenne, ça va barder
Et vous saurez ce qu'il en coûte de chaparder !
L'on se croyait ni vu ni connu, mais je veille ! »
Aujourd'hui, les enfants ne courent plus dans les champs
Et plus grand-monde n'écoute du merle le chant.
Des choses simples, qui encore s'en émerveille ?
Marc
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Le Chant du Merle 1 Le Chant du Merle 2 Le Chant du Merle 3
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