D'un été écoulé, les moissons furent fécondes
Et donnèrent pour chaque grain une généreuse épi.
Souviens-toi, le Jardin s'ouvrait sur l'heure profonde
En laquelle l'âme jamais ne s'est assoupie.
Les oraisons se voulaient veiller la Lumière
Qui éclairait un chemin d'or en l'azuré,
Lors que l'esprit découvrait de nouvelles clairières.
La cordée s'en trouva solide et assurée
Car il fallait monter toujours plus haut, encore
Et encore. Est-il donc un retour possible
Lors que l'archer est unifié à sa cible ?
Les bords de l'autre monde sont tranchés et accores.
L'instant ultime ne frappera pas autrement ;
Autant y aller maintenant et consciemment.
Marc
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