![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEkt1JJgKD38WbDzq4wDdfj9gfSJczj938atkW4R30UFlX7fheDH9VwJ4yY96P3VIkb3L3Jl6_jQVBj0d0xvSevR3qtasanXZ-HVEdlVqhe9ExbRP4HAV1pTQm_6gnc7b71Rl6hXEwqn0/s320/Sire+loup-coq.png)
D'après une composition de l'auteur
Le loup-coq, semble-t-il, se nourrit d’escargots,
Et s’il n’en trouve aucun, que sa peine est profonde !
Les plus gras sont cachés derrière les fagots,
C’est, dit Pline l’Ancien, en ce lieu qu’ils abondent.
Le loup-coq entreprend de bâtir son tombeau
Qu’orneront, par milliers, des coquilles bien rondes,
Les siennes, tout d’abord, puis celles des corbeaux
Qui, pleins de bienveillance, à ses désirs répondent.
Quand, sur ce monument, les freux ouvrent les yeux ,
Ils ont un grand respect pour la beauté des lieux
Dignes du fier loup-coq à la haute stature.
Lui ne s’empresse point de rejoindre les morts,
À tous ses compagnons, il survit sans remords,
Vivre, plus que mourir, étant dans sa nature.
Cochonfucius
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire