Peinture d'Eduard Theodor Ritter von Grutzner (1846-1925)
Lors que les pas sont sur le chemin d'un rêve,
Est-on encore le solitaire que l'on croit ?
Si la mouche vole vers la pleine Lumière et s'élève,
Lors, n'en-est-il pas ainsi de mon esprit, son droit ?
Le Roi qui ralentit le pas pour son frère,
Sourit et lui tend une main bienveillante.
Frère Maurice hagard ne comprend guère :
- Ce Roi me vêt d'une attitude si accueillante !
Il est soudain comme une pudeur qui m'étreint.
Ai-je jamais pris la mesure de notre ministère ?
Cette promenade est-elle un rêve lucide ?
Me voici bien benêt, je le sens soudain.
Un Roi, s'adresse-t-il à un misérable frère ?
Je suis en cet émoi qui me rend comme languide.
Océan sans rivage
Voir Le Rêve de Frère Maurice (1)
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