Les sentiers de la vie sont souvent rocailleux
Et infligent au pèlerin plus d'une meurtrissure ;
C'est dans les montées qu'ils sont les plus périlleux
Car plus élevée la chute, plus grave la blessure.
Ô toi qui avances, as-tu vu sur le chemin
Ce petit caillou blanc, presqu'au bord du vide ?
Vite, ramasse-le et pose-le au creux de ta main ;
C'est en cet écrin qu'il se révèle translucide.
Mille rayons et plus encore traversent le joyau ;
La route s'éclaire, toi qui marchais dans un boyau ;
Ta poitrine se dilate, tes pieds se raffermissent.
La hauteur n'est que vertige sans la profondeur ;
Les pieds sur terre, la tête au ciel et le coeur
Au centre, en lequel tu perçois toutes prémices.
Marc
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Écartelé au 1 d'azur au pèlerin marchant vêtu et capuchonné le tout d'argent s'appuyant de la main senestre sur un bourdon de sable à la gourde d'argent, cantonné en chef à senestre d'une coquille d'or et à dextre d'un cœur croisé le tout du même ; au 2 d'or à une montagne de sinople montante d'une rivière d'argent en pointe ; au 3 d'or au hêtre arraché de sinople fruité d'or et futé au naturel ; au 4 d'azur à une brebis passante au naturel accornée d'or posée en pointe et une palombe volante d'argent posée en chef.
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