Si sur ton chemin tu rencontres le lion,
Tu verras ta force intérieure mise à l'épreuve ;
Est-elle de colère née de l'esprit du talion
Et t'apprêtes-tu à faire couler le sang par fleuve ?
Ou la destines-tu à la maîtrise des pulsions
Qui se veulent disperser ton énergie vitale ?
Force et douceur se veulent entrer en émulsion ;
En ce vrai combat, l'épée n'est jamais fatale.
Chevalier, épouse ta foi, n'en fais point ta veuve
Et qu'aucun de tes actes n'en soit l'orphelin ;
Tel est le rappel qu'inspire ce noble félin.
Vois tes faiblesses puis tourne-les en force neuve ;
C'est en toi-même que se trouve ton pire ennemi ;
Il ne tient qu'à toi d'en faire ton meilleur ami.
Marc
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De gueules au preux chevalier tenant de sa main dextre une épée et de sa main senestre un bouclier, affrontant un monstre sous la forme d’une lionne, le tout d’or, sur une terrasse du même.
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