Une causerie de Frère Eugène
Blason de Großburgwedel (Basse-Saxe, Allemagne)
Un cœur dispersé est tel un Don Quichotte
Poursuivant et attaquant des moulins à vent ;
On le peut qualifier, comme la tête, de linotte,
Ne sachant plus après ce qu'il a fait avant.
Pourtant, je demande à mon Seigneur les trois cœurs :
Le premier pour Lui, pur et ardent comme une flamme,
Me tenant sans cesse en Sa Présence, faisant chœur
Avec les orants de tous les temps, nobles âmes !
Le second, empli de tendresse pour mon prochain,
Me portant à marcher avec lui en sa quête,
Comme un frère, moi qui ne suis qu'un humble témoin.
Le troisième, de bronze, car je me veux rigoureux
Pour moi-même et me plier, lors que je m'entête
En mes penchants, grâce à ce centre vigoureux.
Frère Eugène
Un cœur dispersé est tel un Don Quichotte
Poursuivant et attaquant des moulins à vent ;
On le peut qualifier, comme la tête, de linotte,
Ne sachant plus après ce qu'il a fait avant.
Pourtant, je demande à mon Seigneur les trois cœurs :
Le premier pour Lui, pur et ardent comme une flamme,
Me tenant sans cesse en Sa Présence, faisant chœur
Avec les orants de tous les temps, nobles âmes !
Le second, empli de tendresse pour mon prochain,
Me portant à marcher avec lui en sa quête,
Comme un frère, moi qui ne suis qu'un humble témoin.
Le troisième, de bronze, car je me veux rigoureux
Pour moi-même et me plier, lors que je m'entête
En mes penchants, grâce à ce centre vigoureux.
Frère Eugène
Inspiré d'une prière de Benoît-Joseph Labre (1748-1783), un pèlerin mendiant français qui parcourut les routes d'Europe. Surnommé le « Vagabond de Dieu », il est considéré comme un mystique.
Magnifique!
RépondreSupprimerQue Dieu vous les accorde, et plus encore!
Et pour nous tous!
Cielespoir