Décryptage et Revalorisation de L'Art de L’Écu, de La Chevalerie et du Haut Langage Poétique en Héraldique. Courtoisie, Discipline, Raffinement de La Conscience, état de Vigilance et Intention d'Unicité en La Fraternité d'un Nouveau Monde !

vendredi 13 octobre 2017

Paroles de Rose


Blason de Henri-Marie-Claude de Bruc-Montplaisir (1751-1826)


Il est un qui passe et son silence est si puissant.
Aujourd'hui, il n'est rien qui n'attire mon attention si ce n'est Son Apparition.
Fais-tu La Révérence ?
D'un léger mouvement d'épaule, je Te Fais place.
En cette Rotation, je suis subjuguée par Ta Grâce.
Parle-nous des senteurs de Tes Pensées et des noms que Tu déposes sur chaque chose.
Je tends la main de Ton Intention, voici que chacune de Tes Volontés sont les désirs de notre Rêve commun.
Tu touches de Ton Vivant ces pensées, et Tu saisis des Nues les princières bleuets.
Sur le Tapis des mousses de Ton Océan écumeux, voici les Aubépines, plus loin, je vois l'arbousier.
Ce sont les clapotis du Renouveau et quelques violettes encensent le sous-bois des givres de Ton Éternité.
Le Camélia s'extasie des pudeurs de Ton Sourire des blancheurs de Ta Majesté.
Les Aubes saupoudrent de Tes danses, les lueurs de Ta poésie délicate et mille fois s'offre, à Ton Regard, L'Enchantement de L'Azalée.
Il n'est nulles blessures qui ne sauraient se révéler sans sa signifiance.
Observe celui qui passe, et suis le mouvement de l'ondulant Zéphyr qui au firmament se laisse scruter.
Observe-le en toi, lors que mille nuages s'en vont en rangs serrés.
Observe le tressautement de ton cœur.
Il est un Noyau, et là, Rien ne périt.
Il est l'île Refuge de mon Temps.
La Seconde est La Sève perpétuelle de Ton abondant Printemps.
Lors que Tu étreins le cœur, je vois Le Nouveau Monde.
L'Ombre est Lumière de Tes Perles déposées.
La Seconde est L'Union des Ailes qui se consument d'Amour.
Ô Amour !
Si précieuses ces essences de velours, si intenses ces réalités de Toi.
J'ai accouru, et Le Seuil est sans cesse Ta Gloire en ces pas.
Le bruissement d'un Monde qui confie aux abeilles, le Butin de leur Jour.
Les Iris ont savouré les soies de leur toucher.
Ô Instant !
Des contractions si vigoureuses, L'Essence s'échappe.
Toi, L'Essence de mon Corps.
Aujourd'hui, tu es encore une Chrysalide, et en transparence, mes yeux voient Les Réalités d'un Voyage.
Ce sont les étapes de Tes Soieries qu'occulte ce Monde en ces immédiatetés de L'Approche en suspens.
Il suffit d'Aimer L'Un et Le Monde entier est Amour.
Il ne disparaît pas.
Il n'oscille pas.
Il ne doute pas.
Il n'argumente pas.
Il ne ment pas.
Il n'est pas ces instabilités.
Il Est, en Sa Plénitude.
Sans ceci, sans cela.
Il n'a qu'un Nom.
Il a tous les Noms.
Il ne s'absente jamais de Lui-même, ne fut-ce une seule seconde.
Le monde périrait, s'Il était insouciance.
Sa Sagesse est L'Architecture de tous les univers, et de Son Illimité.
Je Te trouve partout, et surtout en ce partout de moi-même.
Tu élargis Le Cœur qui devient La Cité.
Tu ouvres Les Portes d'un Royaume si vaste, Il est Ton Possible.
En La Solitude cruciale, en cet unique choix, Tu es à nous mener si loin que La Proximité est La seule Vérité.
De L'Impossible, Tu es à naître dans Le Berceau de L'Âme.
Tu nais chaque fois que je meurs sans tristesse et je meurs de Toi.
Ô Réalité des mondes superposés en La Création Perpétuelle.
Tu donnes à qui Tu veux sans compter.
Je T'ai élu, tel que Tu m'as élue.
Mes soupirs sont Tes baisers à mes lèvres nostalgiques.
Je me suis rafraîchie à l'ombre de Tes Voûtes sacrées.
J'ai cueilli Ta Rosée virginale en ma robe éphémère et Tu as éternisé les instants de mon Adoration.
Je suis Ta Rose et je Te fais, comme au matin, le soir, ma révérence.
Je m'incline et bois à La Rivière de Ton Souvenir.
Il est Le Seul qui donne à ma chair, sa fragile vie.

Océan sans rivage

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