L'Ami, il est des récits qui ne s'essoufflent jamais de leur indicible, et leur mystère se déploie encore. L'Ami, il est des confidences que l'on sait en soi, comme les ayant vues en leur Réalité, instants des moments qui se suspendent au murmure d'un doux et bel Été.
Blason de la ville de Mierlo (Pays-Bas)
À ma Dame, qui d'un sommeil si profond m'attend,
À L'horizon de mes sursauts, en cette marche,
Des Verdoyants sillages et du vif des feuillages,
Lors que mon rêve rencontre Ton cœur miroitant.
Ô Dame ! Frémissement du lointain Retour !
Je couvre du doux baiser Floral, l'instant d'une larme,
Lors que Ta main s'étend et s'effeuille en mon âme :
Pensées de L'Ultimité d'une Vie à rebours.
À ma Dame alanguie du Mystère des siècles,
En cette allée, je suis surpris par les orphelins
Qui appellent en mon tréfonds cet étrange Destin.
Je cueille cette offrande, qui me rend si perplexe.
Du murmure d'une tombe, je T'entends me parler :
Soupirs d'un sommeil qui me veut sans doute m'éveiller.
Océan sans rivage
Des Verdoyants sillages et du vif des feuillages,
Lors que mon rêve rencontre Ton cœur miroitant.
Ô Dame ! Frémissement du lointain Retour !
Je couvre du doux baiser Floral, l'instant d'une larme,
Lors que Ta main s'étend et s'effeuille en mon âme :
Pensées de L'Ultimité d'une Vie à rebours.
À ma Dame alanguie du Mystère des siècles,
En cette allée, je suis surpris par les orphelins
Qui appellent en mon tréfonds cet étrange Destin.
Je cueille cette offrande, qui me rend si perplexe.
Du murmure d'une tombe, je T'entends me parler :
Soupirs d'un sommeil qui me veut sans doute m'éveiller.
Océan sans rivage
Tombe de Caroline Christine Walter dans le vieux cimetière de Fribourg-en-Brisgau
C'était au cours de l'été 1975, un dimanche matin. Je faisais une promenade dans le vieux cimetière de Fribourg-en-Brisgau (Bade-Wurtemberg) quand je découvris une tombe figurant le gisant d'une jeune femme, la main gauche posée sur sa poitrine et tenant un livre ouvert de sa main droite. Une mystérieuse émotion m'étreignit alors, au point que j'y déposai un bouquet de fleurs des champs cueillies à proximité, dans un petit pré. Un vieux monsieur, m'ayant vu faire, m'interpela, tout étonné : « Jeune homme, puis-je vous demander pourquoi vous venez de faire ce geste ? » Je fus quelque temps à réaliser sa présence et sa question. Je lui répondis, balbutiant, que j'étais mu par un étrange sentiment. « Das war ein gutes Gefühl ! » (Ce fut un bon sentiment !) s'exclama-t-il.
Cet instant d'Éternité, dont la mémoire ne m'a jamais quitté, fut l'un des fleurons de cette période de mon existence. J'appris, par la suite, que la tombe de la jeune femme ne cessa plus jamais d'être fleurie.
Marc
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