Blasons de Galápagos (Province de Guadalajara, Espagne) et Kamsko-Ustinsky (Russie)
La tortue qui achevait dix-sept cycles de vie, opina de la tête durant un long moment. Elle vit que Le Goéland avait dépassé les sphères infernales de la dépendance. Qu’Il s’était libéré des effets immédiats de la vie matérielle. Son Corps est à s’effacer en La Présence pour faire place au monde de l’Esprit. La mort des corps est à révéler la nécessité absolue du Passage. Quand Le Goéland parviendra en la stabilité essentielle, son Esprit courra encore plus vite en Sa Conscience. L’accélération des pulsations est la vitalité même de Son Aspiration. Après que la nuit couvrit ciel et mer, Le Goéland admit que le sable devenait gris et qu’une sorte de Lumière s’y réverbérait.
– As-tu noté combien ce qui est manifestation de ce monde est Signifiance et Langage ? questionna notre Tortue. Lors que le monde est absorbé par La Vibrance du Cœur, Les détails les plus infimes viennent en rang serrés et s’alignent devant toi pour t’offrir les plus inestimables présents. Ce Monde de La Matière est en fait Esprit de Réceptacle. Il est aussi matière noble de survivance. Il recèle une sorte de germination permanente en ta propre vision et en ta propre incarnation. Il est aussi un accord que l’on appelle Orbitage.
– Ma Noble Tortue, tout ce que tu évoques résonne en mon cœur encore si troublé. Je n’ai plus souciance de ma survie. Effectivement, je suis à comprendre que ce monde vibre de ma vibration. Chaque chose vient vers moi, lors que je ne la cherche plus et que je suis entier à m’occuper de La Demeure Finale de mon Être. De même, je n’ai plus cette peur du lendemain, ni de la mort, ni de mes congénères qui ne désirent rien d’autre que voir leur vie passer. Je connais l’absurde de leur volonté, leur déviance, et il m’est arrivé en ce voyage très précisément, de voir tous les fragments de ma conscience éparpillés, comme n’ayant plus aucune importance. Ils se réduisaient en leur néant d’inutilité et de non-reliance. T’avoir rencontrée est une sorte d’apothéose.
– Ô enthousiaste Oiseau, tu es en cette Voie de L’Apothéose constante de l’instant. Il n’y a plus ni avant, ni après. Il y a Dévoilement en L’Ascension. Tu as vécu en cette initiation une sorte d’apoptose, sans pour autant que ton corps ne périsse. Tes cellules se régénèrent à La Source de L’Origine. Ton Corps n’est plus à vivre La Poussière d’incarnation, mais La Pérennité de Ta Vision Unitive. Le Pont est entier de toi. Tu es Ton propre Franchissement. Tu es en La Contemplation de La Nouveauté, L’Inconnu qui se donne à être connu en toi. Tout ce conglomérat de fluidité, de fluctuation, de redirection, de transport, de parachèvement, de déstructuration et de restructuration sont les vagues infinies de L’Amour de L’Essence Suprême. Ce qui te permet d’être en cette cohérence est avant tout Ton Lien avec La Source des Anciens. C’est Cela qui fait ton échelle ascensionnelle et ton déploiement, quand bien même nous sommes tous en un déploiement spécifique de complémentarité. Pourtant, je ne saurai te cacher qu’il existe bel et bien une Hiérarchie des Consciences.
Océan sans rivage
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