Le chevalier Pierre Terrail, seigneur de Bayard (1476-1524)
La lance* est la première arme du chevalier.
Lors que sur sa monture au combat il s'élance,
Elle lui sert à désarçonner le cavalier
Pour, d'un coup bien porté, le réduire au silence.
Mais elle est aussi le mât où flotte l'étendard
Auquel se rallient ses féaux compagnons d'armes.
Ceux qui jadis suivirent le seigneur de Bayard
En eurent honneur. À sa mort, ils mêlèrent leurs larmes
Elle lui sert à désarçonner le cavalier
Pour, d'un coup bien porté, le réduire au silence.
Mais elle est aussi le mât où flotte l'étendard
Auquel se rallient ses féaux compagnons d'armes.
Ceux qui jadis suivirent le seigneur de Bayard
En eurent honneur. À sa mort, ils mêlèrent leurs larmes
À celles de l'ennemi, tous pleurant le héros
D'un temps qu'ils savaient révolu ; une escopette
Eut raison du preux ; la chevalerie, défaite
Par les armes à feu, perdit ses hérauts.
Lors, tomba dans l'oubli leur mémoire armoriale,
Mais leur vaillance demeure à jamais proverbiale.
Marc
D'un temps qu'ils savaient révolu ; une escopette
Eut raison du preux ; la chevalerie, défaite
Par les armes à feu, perdit ses hérauts.
Lors, tomba dans l'oubli leur mémoire armoriale,
Mais leur vaillance demeure à jamais proverbiale.
Marc
William Shakespeare (1564-1616), ville de Siglingen (Bade-Wurtemberg) et Chevalier Bayard (1476-1524)
* Pour René Guénon, le symbolisme de la lance est lié avec « l'Axe du Monde »
(Le Roi du Monde, 1927)
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