Drapeau de Tchaïkovski (Russie) et blason de Seyriai (Lituanie)
Te souviens-tu de la tortue qui avait traversé les âges ? C’est une sorte de goéland qui me conta l’histoire. Il volait à la surface des plages immaculées d’un monde perdu, et c’est à ce moment qu’il vit une tortue flottant au vent des marées. Elle rejoignait le rivage écumeux des vagues éthérées. Il plongea vers la tortue qui semblait si assurée. Il ne voulut point la déranger, mais, elle s’arrêta et le regarda avec une telle profondeur qu’il se senti soudain ému. Elle fit encore quelques pas sur le sable fin, et leva la tête vers le ciel. Le goéland suivit son regard émerveillé. Il entendit alors un son de cloches. Pourtant, nulles habitations aux alentours, le ciel seul s’offrait en cette douceur d’ondes. Soudain, il se surprit à entendre une voix d’une beauté innommable qui chantait à travers les rayons déclinants du soleil. La mer avait pris des teintes pourprées, et les vagues se lissaient de sérénité retrouvée. La tortue se tourna vers notre Goéland muet de l’indicible bonheur d’être, juste là, sans attente, baignant des rondeurs du reptile. Sa Carapace luisait des flots marins et ses incrustations devenaient des paroles de sagesse.
– J’ai posé un regard sur toi qui volait comme éperdu d’amour. Tu es venu sans tarder, Ô Goéland.
– Je te cherche depuis longtemps, L’Amie du Temps.
– Je sais, répond la tortue en hochant la tête.
– Les âges qui passent sont de plus en plus étranges. Nous ne savons plus écouter. Les humains ne sont plus des humains.
– J’ai compris depuis longtemps, que seuls les papillons ont ce pouvoir de vivre L’Éphémérité en Sa Pérennité.
– Comment Cela est-il possible ?
– Il ne suffit pas de vivre, mais il est un Périple qui relève du monde intérieur. Celui qui atteint la jointure des Deux-mondes, atteint L’Autre Rive.
– Comment le sait-on ?
– L’Esprit le sait, sinon, il ne pourrait en témoigner. Celui qui entre en ce monde, sait qu’il a atteint un Autre Monde. Il est à Le découvrir, comme le pionnier qui arrive en une Terre étrangère.
– Comment parvient-on à cette Jointure ?
– Celui qui sait que ce monde n’est pas une finitude, celui qui écoute Son Âme lui parler, lui rappeler La Mémoire des fils d’Adam, revient en Son Humanité. Il pose le pied et s’émerveille en L’Ombre, des Lumières promises. Il est en une Terre conquise, depuis la mort de ses prétentions. Lors que le moi tombe, la vérité apparaît. Il n’est plus aucun conditionnement. Il est Un Jaillissement de Sens et de Connaissance. En cette Seconde, Le Temps est Un Basculement de Perpétuité singulière. Les feuillets imaginales sont des mondes de simultanéité du possible. Pourtant, n’entre en ce Monde que les mentaux purifiés, car de secrets pouvoirs y sont révélés. Aucun des pérégrinants ne peut usurper Le Flambeau des Vertus cachées. Il est vêtu de chaque habillement de sa nudité retrouvée.
– J’ai posé un regard sur toi qui volait comme éperdu d’amour. Tu es venu sans tarder, Ô Goéland.
– Je te cherche depuis longtemps, L’Amie du Temps.
– Je sais, répond la tortue en hochant la tête.
– Les âges qui passent sont de plus en plus étranges. Nous ne savons plus écouter. Les humains ne sont plus des humains.
– J’ai compris depuis longtemps, que seuls les papillons ont ce pouvoir de vivre L’Éphémérité en Sa Pérennité.
– Comment Cela est-il possible ?
– Il ne suffit pas de vivre, mais il est un Périple qui relève du monde intérieur. Celui qui atteint la jointure des Deux-mondes, atteint L’Autre Rive.
– Comment le sait-on ?
– L’Esprit le sait, sinon, il ne pourrait en témoigner. Celui qui entre en ce monde, sait qu’il a atteint un Autre Monde. Il est à Le découvrir, comme le pionnier qui arrive en une Terre étrangère.
– Comment parvient-on à cette Jointure ?
– Celui qui sait que ce monde n’est pas une finitude, celui qui écoute Son Âme lui parler, lui rappeler La Mémoire des fils d’Adam, revient en Son Humanité. Il pose le pied et s’émerveille en L’Ombre, des Lumières promises. Il est en une Terre conquise, depuis la mort de ses prétentions. Lors que le moi tombe, la vérité apparaît. Il n’est plus aucun conditionnement. Il est Un Jaillissement de Sens et de Connaissance. En cette Seconde, Le Temps est Un Basculement de Perpétuité singulière. Les feuillets imaginales sont des mondes de simultanéité du possible. Pourtant, n’entre en ce Monde que les mentaux purifiés, car de secrets pouvoirs y sont révélés. Aucun des pérégrinants ne peut usurper Le Flambeau des Vertus cachées. Il est vêtu de chaque habillement de sa nudité retrouvée.
Océan sans rivage
Lire aussi
Et sur Naissance et connaissance
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire