Composition de l'auteur
La grandeur qu’à ce coq il advint d’acquérir,
Lui faisant éclipser la gloire paternelle,
Sur son blason lui vaut une lune éternelle,
Comme duc il ira sa fortune quérir.
Et même si la lune en venait à périr,
La noblesse du coq resterait immortelle :
Car ses mérites sont d’une abondance telle
Qu’un astre face à lui ne peut surenchérir.
L’honnête basse-cour où son devoir le lie
Plus grande lui paraît que Rome en Italie ;
Il n’irait point régner sur ces bords étrangers.
La lune et Jupiter, et le soleil encore,
Et Saturne au lointain, que ses anneaux décorent
Sous le pouvoir du coq sont venus se ranger.
Cochonfucius
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