Peinture d'Eduard von Grützner (1846-1925)
Moult questions brûlent nos lèvres asséchées et pourtant,
Comme nous sommes à ne plus rien savoir en dépit du bon sens.
Nous sommes à vouloir Dieu sans vouloir Sa Présence,
Dresser une effigie puis L'oublier assurément.
A quoi me sert de Le prier sans de Lui apprendre ?
Qu'un messager arrive ! C'est en nous qu'est Son Verbe.
Suis-je à Le méconnaître, à ne rien vouloir entendre ?
Je réalise que L'Echo est une voix qui s'est offerte.
En moi, Elle est à s'éveiller d'une longue torpeur.
Lors que Le Roi appelle, nous percevons sa force.
Il n'est point à nous tromper, je le sais sans doute.
Il est comme une étreinte qui encercle notre cœur.
Une lumière nous guide dans la nuit avec rectitude.
Qui peut nous en écarter et fermer cette porte ?
Je veux marcher sur le sentier des assoiffés.
Je veux comprendre cette universalité,
Celle que nous révéla Notre Maître incontesté.
Ce Roi me prend La Main et je m'y veux aller.
Je ne souhaite plus être aveugle, ni benêt,
Un qui s'enlise dans des obscurités et du temps qui passe !
Seigneur, mon cœur saigne de vous avoir tant manqué !
Je suis en cette douleur et rien ne peut me consoler !
Déterminé, je le suis de par votre Réalité !
Enfin, le pain que je mange se veut être en ma bouche,
Une authentique Alliance et mon oeuvre dernière !
A genoux, je fais pénitence et vous supplie de m'aider.
Que m'importe les rires sur quoi rien ne débouche.
Je vais, céans, m'enquérir de votre Noble Mystère.
Océan sans rivage
Les Vêpres sont l'office divin que l'on célèbre le soir.
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