C’est rester en action qui entretient l’ardeur ;
Car une activité se nourrit d’être active.
D’un retard la mesure est toujours relative,
Que ce soit près du pôle ou près de l’équateur.
Et ne se perdent point ces minutes pensives,
Où l’esprit se complaît dans une profondeur ;
Inactif, à lui-même il sera moins trompeur,
Moins en danger d’entrer en adhésion passive.
Agir et non-agir, on peut les alterner,
Tantôt se dépenser, comme atteint de folie,
Tantôt aimer la vie qui parfois est jolie ;
Et notre langue est là pour le tout gouverner,
Que ce soit nos labeurs ou bien nos indolences,
La clameur estivale ou l’hivernal silence.
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