Monsieur le Vent a le caractère facétieux,
Aimant faire claquer les fenêtres et les portes
Mais vous jouant parfois des tours plus audacieux,
Comme celui d'un parasol qu'il emporte,
Tout aussi aisément qu'un vulgaire parapluie.
S'il est volontiers câlin quand souffle la brise
Il se fait plus virulent quand s'annonce la pluie
Et parfois cruellement mordant sous la bise.
Pourtant, quiconque l'aime n'a de lui rien à craindre
Et jamais sa colère ne le peut atteindre ;
Au pire aura-t-on à subir quelques bonnes farces :
Un chapeau qui s'envole, une bougie qui s'éteint ;
Une jupe qui se soulève (n'étant guère puritain) ;
Une nappe qui se retourne, laissant toutes choses éparses.
Marc
Histoires fromagères
Aimant faire claquer les fenêtres et les portes
Mais vous jouant parfois des tours plus audacieux,
Comme celui d'un parasol qu'il emporte,
Tout aussi aisément qu'un vulgaire parapluie.
S'il est volontiers câlin quand souffle la brise
Il se fait plus virulent quand s'annonce la pluie
Et parfois cruellement mordant sous la bise.
Pourtant, quiconque l'aime n'a de lui rien à craindre
Et jamais sa colère ne le peut atteindre ;
Au pire aura-t-on à subir quelques bonnes farces :
Un chapeau qui s'envole, une bougie qui s'éteint ;
Une jupe qui se soulève (n'étant guère puritain) ;
Une nappe qui se retourne, laissant toutes choses éparses.
Marc
Histoires fromagères
Le vent vient encore de faire montre de sa présence, quelques secondes après la publication de ce sonnet. Présentement, il souffle assez, ce vent, venu du sud ? Qu'en penses-tu ?
RépondreSupprimerCher Marc,
RépondreSupprimerSerait-ce un hommage à ce bon vieux Brassens ?
« Si par hasard,
Su´le pont des arts,
Tu croises le vent,
Le vent fripon,
Prudence, prends garde
À ton jupon !
Si par hasard,
Su´le pont des arts,
Tu croises le vent,
Le vent maraud,
Prudent, prends garde
À ton chapeau !...