Blason de la Maison de Montgrand (Vivarais-Provence)
Acte 1 scène 6 : Le Rocher, La Voix, Océan sans rivage
Le Rocher
C'est ici que tout commence, et pourtant, tout a déjà commencé.
Combien sont ceux qui ont vécu cette étrangeté ?
Me sont parvenus Les mille Chants.
Pourtant, nous ne sommes pas à les pouvoir dénombrer.
Je suis Le Rocher sur lequel s'appuie le pas d'une Monture Céleste.
Je suis en Ma Réalité, partie visible et partie que l'on ne trouve qu'en soi.
Lors que tout est à s'unifier, Je suis celui qui apparaît.
J'ai la seule couleur possible d'une argile pure et je suis d'une douceur extrême.
J'ai beau être solide et inaltérable, l'ambre est mon éclat.
Au dessus du Dôme de ma Réalité est La Cité des Portes immaculées et nul ne franchit leur seuil sans permission.
Un gardien, celui du Labyrinthe, veille et attend que L'Heure soit décrétée depuis Les Paroles Réservées.
La Voix
J'ai suivi Le Sentier scrupuleusement, puis Celui dont on ne peut rien dire a brisé la ligne, et je me suis trouvée nue.
Il m'a lancé une corde, et en ma détresse, je m'en suis emparée.
Je n'avais qu'un petit rocher sur lequel m'appuyer.
Puis, le rocher a glissé de dessous mes pieds.
Il a dit : tiens à L'Anse de sûreté et mentionne Ma Réalité.
Depuis, Il est Celui qui me mène et à Lui je me suis abandonnée.
Océan sans rivage
Il est un Voyage, puis un Autre.
Celui-ci est Le Souvenir du Premier.
Qui est donc à le soupçonner ?
Le Retour est L'Ultimité d'une Mémoire Retrouvée.
Lors que L'Œil du Discernement éclot en La Profondeur de La Caverne, nous sortons du sommeil de La Gestation.
Nous nous sommes éveillés, n'ayant aucune science.
Lors que nous nous sommes retrouvés, nous avons cherché tous ceux que nous avons aimés.
Nous les avons cherché dans l'intime de notre seul Amour.
Nous n'avions plus de nom, ni de maison.
Le Rocher de L'Invisibilité fut notre seul recours.
Nous cherchions La Stabilité.
Tu as dit vrai, Ô Rocher, en mentionnant Le Labyrinthe.
J'atteste qu'Il est un Labyrinthe dans un Labyrinthe.
Le monde s'est tant affaissé que Le Chemin est désormais scindé.
Sais-tu pourquoi ?
Le Rocher
Le morcellement est tel, que peu sont à présumer de L'Authenticité de cette Réalité.
Le Chemin déploie des ramures inextricables lors que La Conscience est enfouie.
Se sont amoncelés les troubles et se sont intensifiées les brumes.
Les défragmentations se sont complexifiées.
Pour les réunir, il faudrait tout balayer.
Océan sans rivage
N'y a-t-il pas une autre solution en ce siècle ?
Les voies sont-elles toutes fermées ?
Le Rocher
Je ne détiens pas la solution.
La Voix
En nous est La Voie du Tout possible.
Océan sans rivage
C'est en Elle qu'Il nous a menés.
Ce sont les dernières nouvelles.
Les Amis avancent vers le Rocher.
Leur silhouette ne fait plus qu'une.
Ils ne le savent pas encore.
C'est ici que tout commence, et pourtant, tout a déjà commencé.
Combien sont ceux qui ont vécu cette étrangeté ?
Me sont parvenus Les mille Chants.
Pourtant, nous ne sommes pas à les pouvoir dénombrer.
Je suis Le Rocher sur lequel s'appuie le pas d'une Monture Céleste.
Je suis en Ma Réalité, partie visible et partie que l'on ne trouve qu'en soi.
Lors que tout est à s'unifier, Je suis celui qui apparaît.
J'ai la seule couleur possible d'une argile pure et je suis d'une douceur extrême.
J'ai beau être solide et inaltérable, l'ambre est mon éclat.
Au dessus du Dôme de ma Réalité est La Cité des Portes immaculées et nul ne franchit leur seuil sans permission.
Un gardien, celui du Labyrinthe, veille et attend que L'Heure soit décrétée depuis Les Paroles Réservées.
La Voix
J'ai suivi Le Sentier scrupuleusement, puis Celui dont on ne peut rien dire a brisé la ligne, et je me suis trouvée nue.
Il m'a lancé une corde, et en ma détresse, je m'en suis emparée.
Je n'avais qu'un petit rocher sur lequel m'appuyer.
Puis, le rocher a glissé de dessous mes pieds.
Il a dit : tiens à L'Anse de sûreté et mentionne Ma Réalité.
Depuis, Il est Celui qui me mène et à Lui je me suis abandonnée.
Océan sans rivage
Il est un Voyage, puis un Autre.
Celui-ci est Le Souvenir du Premier.
Qui est donc à le soupçonner ?
Le Retour est L'Ultimité d'une Mémoire Retrouvée.
Lors que L'Œil du Discernement éclot en La Profondeur de La Caverne, nous sortons du sommeil de La Gestation.
Nous nous sommes éveillés, n'ayant aucune science.
Lors que nous nous sommes retrouvés, nous avons cherché tous ceux que nous avons aimés.
Nous les avons cherché dans l'intime de notre seul Amour.
Nous n'avions plus de nom, ni de maison.
Le Rocher de L'Invisibilité fut notre seul recours.
Nous cherchions La Stabilité.
Tu as dit vrai, Ô Rocher, en mentionnant Le Labyrinthe.
J'atteste qu'Il est un Labyrinthe dans un Labyrinthe.
Le monde s'est tant affaissé que Le Chemin est désormais scindé.
Sais-tu pourquoi ?
Le Rocher
Le morcellement est tel, que peu sont à présumer de L'Authenticité de cette Réalité.
Le Chemin déploie des ramures inextricables lors que La Conscience est enfouie.
Se sont amoncelés les troubles et se sont intensifiées les brumes.
Les défragmentations se sont complexifiées.
Pour les réunir, il faudrait tout balayer.
Océan sans rivage
N'y a-t-il pas une autre solution en ce siècle ?
Les voies sont-elles toutes fermées ?
Le Rocher
Je ne détiens pas la solution.
La Voix
En nous est La Voie du Tout possible.
Océan sans rivage
C'est en Elle qu'Il nous a menés.
Ce sont les dernières nouvelles.
Les Amis avancent vers le Rocher.
Leur silhouette ne fait plus qu'une.
Ils ne le savent pas encore.
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