L'écume, parfois, se cristallise en un rocher
Sur lequel une Sirène chante sa plainte, langoureuse,
Certaines nuits, quand la lune blanche se vient brocher
Sur l'azur profond et que la mer est houleuse.
Au matin, un aigle royal s'y vient jucher
Puis s'en remonte vers les souverains espaces,
Semblable au Phénix issant de son bûcher,
L’œil empli d'un océan qu'aucun rivage n'embrasse.
En l'écrin du cœur, chaque larme devient une perle ;
C'est d'Amour seul qu'est forgé tout vrai diadème ;
Lui, encore, qui féconde toute graine que la main sème.
En cette basse époque où l'ombre qui déferle
Se veut répandre partout sa funeste empreinte,
La Lumière paraît voilée mais jamais éteinte.
Marc
En l'écrin du cœur, chaque larme devient une perle ;
C'est d'Amour seul qu'est forgé tout vrai diadème ;
Lui, encore, qui féconde toute graine que la main sème.
En cette basse époque où l'ombre qui déferle
Se veut répandre partout sa funeste empreinte,
La Lumière paraît voilée mais jamais éteinte.
Marc
Merci Marc pour ces textes d'une grande clarté et profondeur.
RépondreSupprimerPhilippe
A mon tour de vous remercier de votre fidèle présence.
RépondreSupprimerMarc
C'est avec beaucoup d'intérêt et même de plaisir que je suis à vous suivre. Le vivant de vos écrits est un grand réconfort. Bien sûr, il ne s'agit pas que de cela. La dimension de l'unicité est à s'expérimenter. C'est tellement rare que l'on à peine à y croire. Pourtant...
SupprimerMerci pour ce beau témoignage d'amour et de fraternité.
Philippe