L'Ami, tu dis : « La ligne droite n'existe pas ;
La Terre est ronde, au sein d'un ensemble sphérique ;
Lors, où que tu ailles, tu reviendras sur tes pas.
Certes, tu n'es qu'un point en l'infinitude cosmique,
Mais sans jamais en quitter l'absolu centre ;
Lors, tu connais l'univers sans franchir ta porte. »
C'est vrai cela ! Où couré-je ainsi, que diantre ?
Ne suis qu'un fétu de paille que le vent emporte ?
J'entends mille fois les mêmes propos dans les mêmes bouches ;
Le matin je me lève et le soir je me couche ;
Mais de ce jour, me suis-je réellement vécue
Ou n'en aurai-je poursuivi que les vaines chimères ?
Les joies de ce monde ont des racines bien amères ;
Mais mon âme est intacte, l'Amour seul l'a vaincue.
Justine
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