Notre ami l'écureuil salue le printemps
En soufflant d'aise, sa réserve de nourriture
Étant épuisée. « Dieu merci, il est grand temps !
Je n'ai presque plus de chair sous ma rousse fourrure
Et je crois bien que je mangerais un panier
Plein de pommes de pin et un autre de noisettes !
J'ai hiberné mon saoul, point ne peux le nier ;
Mais pour l'heure, il me faut vite remplir ma musette.
Lors, je m'en vais de ce pas, en la forêt proche,
Voir si les sangliers m'ont laissé quelques glands ;
Les bougres ont bel appétit en s'attablant !
Mais loin de moi de leur en faire quelque reproche,
L'hiver est fort long pour qui n'est point à dormir.
Quand la bise vous mord, il se faut bien raffermir. »
Marc
Voir aussi Sagesse de l'écureuil
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