JE
souffre d’un souffle qui s’éteint
JE
meurt d’un être qui s’éveille
JE
aspire à ne plus naître et craint de n’être plus
Sachant
que jamais il ne fut
Si
ce n’est pour lui-même
Et
pour la multitude
Des
gestes accomplis hors de sa conscience vraie
JE
est déjà mort
Toujours
vivant
JE
boit cette lumière nocturne
Comme
un oubli
Visage
inerte
Membres
clos
Tumultueuses
rides à jamais apaisées
JE
reste là où Il n’est pas
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