C'est le hérisson, au fond du subtil Jardin
Qui de douceur insolite semble perdu,
En cette soirée que des murmures sans fin
Enveloppent de l'indicible soutenu.
Les longs souffles vespéraux ont les caresses
D'une Aube dont le soupir est une ovation,
Lors que le jour tremble sous l'effet des hardiesses,
Et qu'en son drapé, jaillit une incantation.
Comme sont doux son lent geste et sa patience.
En sa marche bienveillante nous le suivons.
Le Jardin semble s'éveiller de sa présence.
Est-il à creuser cet impressionnant sillon ?
Le cœur le pressent en cet écho vivace.
Et nos yeux sont à poursuivre son étrange trace.
Océan sans rivage
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