Blason de Bodenheim (Rhénanie-Palatinat, Allemagne)
Un âne qui se mourait de soif pria le Ciel
De le mettre sur la voie de quelque fontaine
Où l'eau à boire serait aussi douce que le miel,
Faute, sinon, d'aller au devant d'une mort certaine.
La Providence n'est jamais sourde aux appels
De l'âme et sait se rendre aux sincères suppliques,
Sans distinction de confession ni de chapelle,
Bien au-delà des canons et des encycliques.
L'animal ne fut pas long à trouver un puits
Et dès qu'il fut devant, un arbre dans un vasque
Se courba pour faire le plus bienfaisant masque
Contre les brûlures cruelles du soleil d'été.
La bête de somme n'est point de celle que l'homme ménage ;
La Nature y palie par son doux parrainage.
Marc
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