Même sang
Même flamme
Même ciel
Même terre
Aqua viva
Fuego húmedo
Aire libre
Tierra caliente
Noé
Entre toutes ces voiles qui mènent à l’horizon
Gonflées au vent de l’orgueil
Qui me dira la pauvreté de l’être à n’être que lui-même
Qui dévoilera à mon oreille la parole essentielle ?
C’est au fond des poitrines la plus sûre caverne protégeant cette perle infime et précieuse entre toute ;
C’est au fond des poitrines comme une conque pleine d’un souvenir enfoui que vogue le navire aventureux des âmes en quête de l’amour ancestral et présent.
Qui me dira la pauvreté de l’être à n’être que lui-même ?
Qui voilera mon œil du regard de ce monde ?
C’est à l’instant même où le vent s’émerveille de sa propre fureur que l’Intime s’élève en un seul point d’attache ;
C’est à l’instant même où le vent s’émerveille de sa propre rumeur que l’Ami seul paraît qui efface la peine, le chemin et l’errance.
Jean d'Armelin
Voir aussi sur Naissance et connaissance
Toile de David M. Bowers
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