Blason de Stäfa (canton de Zurich, Suisse)
J'ai marché en son écueil, et je l'ai vu,
Ce frère qui me tendait la main ;
Je lui tendais la mienne et nous étions en ce Jardin.
Il a tantôt jailli, et tantôt , s'évanouissait en Son Secret.
J'ai couru et cueilli mille fleurs, et mille autres encore.
Ce sont les cascades de perles que des vapeurs Célestes ont suscitées.
Les guirlandes édéniques de nos nuits ont fait naître le jour.
J'ai vu La Tente Éthérée d'un Autre Monde.
Les roses ont tapissé le sentier que foulent les pieds de L'Amourée.
Il est une Lune qui savamment poursuit Le Mystère des Cycles de L'Insondable.
Il s'est élevée une nef, et celle-ci tanguait des furtives caresses d'un Océan.
Le Lilas embaume Le Printemps de celle qui se promène.
Elle dit adieu et s'en va sur L’Île que Les Anciens nous ont contée.
J'ai vu les écumes féconder les aurores des Constellations et c'est Vénus qui s'est voilée de pudeur.
Au loin, je l'ai entendue soupirer.
Elle m'a confié le plus beau des secrets.
Depuis, je suis à errer.
Je cherche les traces de Son Amour.
La Lune s'est unie à ses effluves.
Ses cheveux sont les grâces du Jour qui se lève.
J'ai tendu de nouveau la main et mille papillons ont surgit comme l'effervescence de notre Amour.
Océan sans rivage
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