Décryptage et Revalorisation de L'Art de L’Écu, de La Chevalerie et du Haut Langage Poétique en Héraldique. Courtoisie, Discipline, Raffinement de La Conscience, état de Vigilance et Intention d'Unicité en La Fraternité d'un Nouveau Monde !

jeudi 27 avril 2017

Chant de L'Amant (1)


Blason de Sherbrooke (Québec - Canada)

D'or au pairle ondé d'azur chargé en cœur d'une molette d'argent, en chef de deux éclairs aussi d'argent et en pointe d'un fer de lance d'or, cantonné en chef d'une rose de gueules et en pointe de deux fleurs de lys d'azur.


Mon Jardin, mon Parfum, ma Main, ma Bouche, mon cœur Témoin !
Viens.
Explore-Toi en ma Terre.
Le cœur est devenu Ta Chair.
La Transparence de Ton Cristal.
Toi.
Viens.
Je me suis laissé enivré à La Vision.
Ceci n'est plus un corps.
Il est Ton Temple.
Je suis Le sol qui se veut être Ton Horizon.
La Voix s'envole et vogue en ondes de Présence.
Le Ciel est plus fort que cette ombre.
Je suis né sous La Larme de L’Épousée.
Comme je T'ai cherché follement en ces femmes.
Elles avaient le parfum de l'illusion et je m'y suis étourdi.
Elles étaient la puissance de mon désir bouillonnant.
Lors que mes mains se voulaient les atteindre, je rencontrais la morsure de leur trompeuse vélocité.
Des harpies qui se nourrissaient de mon sang chaud.
Le goût de leur étreinte sont les affres de mon regret.
J'ai couru jusqu'au précipice de mon illusion.
La boue est devenue le plus rugissant de mes fleuves incandescents.
La foudre de mon ultime pas a brûlé mon corps des feux de la suprême douleur.
J'ai cogné de mes poings ces tortures et la nuit a entendu les cris de ma torpeur.
Je T'ai appelé.
Tu ne m'as jamais quitté.
Ta Majestueuse Robe flottait autour de mon esseulement.
Viens.
Toi, L'Unique qui patiente.
Je ne suis que Ta Créature.
Mes lèvres se sont asséchées et j'ai vu La Virginale Épousée.
Sa Blancheur a Le Parfum du doux printemps.
Elle est mille oasis en mon désert.
C'est pieds-nus qu'elle passe en cette âpre vallée.
Elle ne craint pas mon indigence misérable.
Elle a le sourire qui couvre toutes mes blessures.
Son Regard a eu raison de tous mes soupirs et de tous mes désirs.
Ses yeux sont Le Discours des sublimes sphères.
Elle a levé la main et chassé le voile de mes ténèbres.
Ma nudité, elle la couvre de Sa Bienveillance.
C'est elle qui m'apprend L'Amour.
Son Diadème est La Quintessence du Jour.
Les Souffles de L'Aube sont les nouvelles qui rafraîchissent mes yeux.
En Sa Prunelle, tous les univers dansent et se prosternent devant La Beauté des Cieux.
Ils font cette ronde que l'on ne sait plus nommer.
Par les larmes de Sa Clémence, mes blessures se vêtent de lumière.
Les Nuits sont désormais les Conquêtes de Ton Royaume.
J'entends Le Rossignol qui me tient en éveil.
Ô ma douce et fidèle.
Je suis à Te Vénérer des pieds jusqu'à La Couronne de Tes Cheveux.
Ils sont à onduler en soie nitescente.
Le rubis de Tes Lèvres est L'Orient de mes yeux.
Je ne sais plus voir autre que Toi, et comment le pourrais-je, lors que Tu es mon Basculement ?
Même aimer est encore fade face à Ton Noble Amour.
Même désirer est insipide, lors que Tu es à désirer.
L'Embrasement de Ton Étreinte vaut toutes les étreintes et plus encore.
Viens, ma Beauté des Rayonnances de L'Autre Monde.
Viens que ma soif soit encore La Soif de Toi.
Viens et fais de moi Ton Amant.
L’Éternité de nos Retrouvailles.

Océan sans rivage

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