Le blason de La Mort, gravure d'Albrecht Dürer, Allemagne, 1503
Voici ce qu'un vieillard sur un lit gémissant
Criait à qui voulait entendre son délire :
– Qu'on m'apporte une épée pourfendant
Les Cieux qui m'immolent et sont à m'assaillir.
Maître Coq se tint tout hagard devant l'homme.
– Votre lutte n'est point signe de vaillance,
Le combat en soi est véritable summum.
Courage et ne fuyez pas cette dormance.
– Que nenni, répond ce vieillard qui en sait long :
L'on vient me prendre ce qui ne dura qu'un jour.
Je viens à peine de commencer mon Aube.
Me voici à trembler et je souffre pour de bon.
– Las, il n'est pour vous aucune épée, ni recours
D'aucune sorte, tout bascule en la seconde.
Océan sans rivage
Voici ce qu'un vieillard sur un lit gémissant
Criait à qui voulait entendre son délire :
– Qu'on m'apporte une épée pourfendant
Les Cieux qui m'immolent et sont à m'assaillir.
Maître Coq se tint tout hagard devant l'homme.
– Votre lutte n'est point signe de vaillance,
Le combat en soi est véritable summum.
Courage et ne fuyez pas cette dormance.
– Que nenni, répond ce vieillard qui en sait long :
L'on vient me prendre ce qui ne dura qu'un jour.
Je viens à peine de commencer mon Aube.
Me voici à trembler et je souffre pour de bon.
– Las, il n'est pour vous aucune épée, ni recours
D'aucune sorte, tout bascule en la seconde.
Océan sans rivage
Si tu peux éviter de mourir en gémissant, fais-le.
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