Il est des esprits fermés comme des portes closes ;
Il est des cœurs sourds aux musiques de la vie
Qui retiennent leur âme serrée non encore éclose
Derrière la grille d'un château et son pont-levis.
Il est des esprits ouverts comme le bâillement
D'une huître que l'on aurait forcée au couteau ;
Il est des cœurs ouverts comme les claquements
D'un volet que les vents contraires prennent en étau.
Je n'irai plus frapper à vos huis aux heurtoirs
Qui semblent des poignées de cercueil vertical
Soudées à votre être intérieur à jamais fœtal.
Je me détourne de ce monde qui n'est qu'un séchoir
Pour les cœurs conditionnés au prêt-à-sentir.
C'est ce vide qui est en train de l'anéantir.
Marie-Louise
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