Décryptage et Revalorisation de L'Art de L’Écu, de La Chevalerie et du Haut Langage Poétique en Héraldique. Courtoisie, Discipline, Raffinement de La Conscience, état de Vigilance et Intention d'Unicité en La Fraternité d'un Nouveau Monde !

lundi 20 février 2017

Le Chant du Merle 2

Blason de Gossa (Saxe-Anhalt, Allemagne)

                          Tout visage est désormais Le Tien.
                          Mais le Tien est UN.
                          Le Regard se révèle en cette Béance,
                          Et tous les regards sont devenus Ceux de Ta Présence.
                          En ce Ravissement de La Prunelle, s'est recueillie Noblesse.
                          L’Œil de L'Âme palpite face à La seule Beauté.
                          Il s'est empli des vagues de Ta Majesté,
                          Et n'a point rencontré L’Écueil de L’Étroitesse.
                          En ces flots de L'Ardeur, lors que l'écume valsait
                          Des touchers de Ta subtilité, s'est émue L'Ondoyance.
                          Lors que le Désir coalescent atteint son Apogée,
                          Lors que Tout s'élève en ces particules de La Radiance,
                          Vois comme les pensées sont Une seule Occupation,
                          Cueillant en ce suintement, La Perle de chaque essence,
                          Lors que L'Esprit gouverne La Matière et de Lumière L'unifie.
                          Oh vois comme les ténèbres sont absorbées par L'Exultation !
                          Vois comme dansent Les Eaux qui de Joie fructifie !
                          Les Soleils des Mondes Nouveaux sont à tout compénétrer.
                          Sont-ce les cascades de Sa Toute Puissance ?
                          J'ai entendu Le Merle encore chanter.
                          Des voiles du jour que soulèvent les Montagnes hautes :


Blason de la famille von Amselhag

                          Depuis le choc des souffles de L'Aube,
                          Depuis leur douceur sereine en leur Unification
                          Voici les Océans de Lumière qu'une Riche Obédience
                          Occulte en Son Écrin subtil, ceint du secret Silence.
                          Les Vents supérieurs sont une Assemblée de Révérences.
                          L'Arbre aux mille Rossignols devient un Chant vénérable.
                          Il est à discourir sur Les Absoluités d'une nocturne Oraison.
                          Les Temps de L'Origine sont déploiement des furtives Brises,
                          Et effleurements ruisselants des paroles de Sagesse,
                          Lors que sont à se parler les âmes qui des profondeurs se grisent,
                          Et qui des puits de La Connaissance inaltérable professent.
                          Sont ainsi les réservoirs infinis des mémoires de l'Humanité,
                          Vérités du Retour de La Conscience, lors qu'elle conquiert tout oubli.
                          Je suis L'Oiseau des Printemps qui plient toutes les distances,
                          Et je suis à rappeler en ce corps, les réalités d'un cheminement.
                          Lors que tout est en sa Su-Présence et Sa Pleine Éloquence,
                          Sache, Ô Aspirant, que la route est pli et pli, dépliés,
                          Jaillissement en l'obscurité de la Caverne qui est Grande Épreuve.
                          Au seuil, sont les gardiens qui chassent tout étranger.
                          Ils sont aussi à veiller en cette étape de la dormance,
                          Sur les Récits des ultimes Mystères du Grand Oeuvre.
                          Six jours de La Création sont depuis les Nues à se conter,
                          Et Le Septième est Cathédrale d'une Fleur de L'Irradiance.
                          Elle a pour Nom les trésors de La Sainteté et s'abreuve à La Quintessence.
                          Je la veux vous l'offrir en ce Bouquet de mon Amour Naissant :
                          Depuis les songes de La profondeur, Hyacinthe est Son Effluve.
                          Des milliers de Corolles sont les ailes d'une Ivresse Infuse.
                          En Son Cœur est Création Perpétuelle du Suprême Amant.

Océan sans rivage

https://nouvelleheraldie.blogspot.fr/2017/02/le-chant-du-merle-1.html

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