Blason de Gentofte (Danemark)
Me promenant en ce monde avec toute la nonchalance du voyageur qui aime à observer, le monde me semblait depuis ces yeux, mon regard en cette grande fenêtre ouverte.
Combien de fois, je me suis émerveillé en la vasteté de ce qui s'offrait, ainsi, sans mesure.
La Réjouissance d'une telle opulence donnait à mes yeux, une vision inépuisée.
Par où que s'offrit le monde, il devenait aussi Champ illimité.
Les yeux en étaient la juste observance, le cœur son déploiement.
Il n'est point besoin pour le voyageur de grands espaces.
Une petite fenêtre devient le monde entier.
Le plus infime détail épouse l'expansion de son cœur.
La lucarne est en son début, la fin du regard.
Combien de fois, me trouvé-je assis devant L'Univers, qu'une rue étoffait.
La fenêtre fut, dès lors, le prétexte à L'attendre.
Attendre cette fugacité de la Conscience qui savait attendre en l'intuition, attendre, celui, qui apparaîtrait en cette fenêtre.
Ainsi, cette ouverture en devenait une autre, en l'imperceptible mouvement d'une vision plongeante.
Depuis le Regard, la fenêtre, devenait une autre fenêtre, celle qui était aussi grande que le cœur.
Bientôt, elle-même s'effaçant en ce regard intérieur.
Je vis, un jour, que la petite lucarne n'était plus, car de l'intensité qu'elle avait de m'envelopper, elle devint une Arche,
Lumineuse voûte qui donne accès au Jardin Secret de l'intime.
La fenêtre s'était transformée en une Porte Ouverte et me disait: " Viens, Je suis là. "
Les pas du promeneur perçoivent, en ce furtif appel, un Appel dont la force subtile est une clef, le chemin qui devient un éloquent tracé.
Océan sans rivage
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