Blason de Kaltohmfeld (Thuringe, Allemagne)
L’univers est un instrument, entends le vent.
Il souffle comme la plainte entre les arbres.
Râle de l’agonisant, devenu ce mendiant,
Tient, l’indécent, en sa main, un drôle de sabre,
Lacère ainsi sa raison perdue dans l’Éther,
Ou est-ce la coupe dans laquelle il se noie?
Il marmonne des mots qu’il ne comprend guère.
Parfois s’émeut du passant, de sa pauvre joie.
Entends le vent qui dit de ces choses extrêmes.
Entends comme il soumet tout ce qu’Il aime.
Entends le vent, il transporte mon âme, là.
Je veux la retenir, mais n’y arrive pas.
L’univers, Sa création sont Le Chant de l’Inconnu.
Si je t’assure, je meurs d’avoir entendu.
Tout vibre, ma raison s’est enfuie, juste là.
En Son souffle, les larmes sont toute ma joie.
Sur les rives sereines, que mon corps entier soit !
Déjà il me semble l’envelopper de cette terre,
Linceul, vieux draps, pour toujours en ce grand Mystère.
Mendiant je suis, en cette folie, je demeure.
Mes pas foulent un sol qu’on ne voit pas encore.
Je LUI fais don de cette vie qui n’est que mort.
Un passant essuie le râle du fou qui pleure.
Les larmes qu’on essuie ici, sont mon bonheur.
Là-bas, le pont jeté qui traverse l’enfer.
Un pont qui devient le fil que je conquière.
Oh en ce vent qui est encore Son Rappel,
Chant Céleste qui me ravit en l’Éternel.
Il souffle comme la plainte entre les arbres.
Râle de l’agonisant, devenu ce mendiant,
Tient, l’indécent, en sa main, un drôle de sabre,
Lacère ainsi sa raison perdue dans l’Éther,
Ou est-ce la coupe dans laquelle il se noie?
Il marmonne des mots qu’il ne comprend guère.
Parfois s’émeut du passant, de sa pauvre joie.
Entends le vent qui dit de ces choses extrêmes.
Entends comme il soumet tout ce qu’Il aime.
Entends le vent, il transporte mon âme, là.
Je veux la retenir, mais n’y arrive pas.
L’univers, Sa création sont Le Chant de l’Inconnu.
Si je t’assure, je meurs d’avoir entendu.
Tout vibre, ma raison s’est enfuie, juste là.
En Son souffle, les larmes sont toute ma joie.
Sur les rives sereines, que mon corps entier soit !
Déjà il me semble l’envelopper de cette terre,
Linceul, vieux draps, pour toujours en ce grand Mystère.
Mendiant je suis, en cette folie, je demeure.
Mes pas foulent un sol qu’on ne voit pas encore.
Je LUI fais don de cette vie qui n’est que mort.
Un passant essuie le râle du fou qui pleure.
Les larmes qu’on essuie ici, sont mon bonheur.
Là-bas, le pont jeté qui traverse l’enfer.
Un pont qui devient le fil que je conquière.
Oh en ce vent qui est encore Son Rappel,
Chant Céleste qui me ravit en l’Éternel.
Océan sans rivage
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